Pour la nouvelle version de la Fiat 500x, pas de changements esthétiques donc, mais strictement un nouveau moteur. Sous le capot de la plus récente déclinaison, un moteur 4 cylindres 1,3 litre (au lieu de 1,4 qui s’affichait sous l’ancien modèle) Multiair, d’une puissance rehaussée à 177 chevaux et d’un couple de 210 livres-pied.
Tout cela jumelé à une boite de vitesses 9 rapports bien connue, puisqu’elle n’a pas changé, et à un rouage intégral de série sur la 500x. On doit bien mériter son titre d’utilitaire sport, aussi petit soit-il. Et c’est sur les routes de New York (la ville et l’État), que nous avons pu mettre à l’essai cette nouvelle déclinaison.
Tout est affaire de style
Il me faut l’admettre, j’ai toujours bien aimé la Fiat 500x. Son allure à l’italienne, reprenant les phares ronds et le capot arrondi de la petite Fiat, viennent confirmer son appartenance. En fait, plus que cela, le design fait partie intégrante de la personnalité de la voiture et s’inscrit dans la tradition. Un peu comme Mini l’a fait, on ne pourrait imaginer une 500x sans cette allure hautement distinctive.
Pour bien marquer cette importance du design et du style, c’est d’ailleurs dans une galerie d’art contemporain, le Shop Studio, que les responsables de Fiat ont dévoilé la nouvelle version.
L’habitacle n’a pas non plus changé. Ne cherchez rien d’ultramoderne ou de contemporain. On mise là aussi sur les rondeurs et l’ergonomie. Les cadrans, ronds, sont faciles à lire, tout comme les boutons, ronds, des commandes sont faciles à manipuler. Même les coins de l’écran multimédia au centre de la console sont arrondis!
L’espace intérieur est suffisant pour quatre occupants, sans trop de compromis. Les places avant sont spacieuses et offrent beaucoup de dégagement pour les épaules. Les places arrière sont un peu plus compactes, mais tout de même correctes. Quant au coffre, il peut recevoir un peu de marchandise. Mais rappelons-nous que c’est une Fiat 500, plus urbaine que longue distance, et qu’en conséquence, on a limité un peu cet espace.
Sur la route
Je l’avoue, on m’a surpris. On nous a d’abord dirigés dans la ville de New York (et je peux confirmer que les freins et le klaxon de la voiture fonctionnent à merveille), mais c’est sur les routes du nord de l’État, vers Newburgh, que j’ai pu vérifier la véritable qualité du nouveau moteur.
Idéales pour une randonnée, les routes empruntées sillonnent la vallée de l’Hudson et gravissent quelques montagnes, après avoir quitté l’autoroute. Dans toutes les circonstances, il faut avouer que la 500x s’est comportée avec une certaine aisance.
Non, elle n’accélère pas comme une voiture sport, ce qui n’est pas le mandat. Le couple plus élevé, en revanche, lui donne une nervosité jusqu’ici inconnue. Et le jumelage avec la boite de vitesse, malgré quelques hésitations en rétrogradation, est beaucoup mieux réalisé que dans l’ancienne version. Rappelons en effet que la transmission est celle qui a causé le plus de problèmes à Fiat. Cette fois, on pourrait bien avoir trouvé un meilleur mariage.
La direction est correcte, les freins se sont avérés efficaces (car j’ai dû m’en servir avec vigueur pour corriger une fausse manœuvre du conducteur qui me précédait) et l’ensemble plutôt bien ficelé. On aurait aimé une meilleure insonorisation, car le bruit de roulement était un peu plus présent dans la cabine, mais dans l’ensemble, l’expérience est plus que positive.
Un bon mot aussi sur l’économie de carburant, améliorée de 55 kilomètres par plein affirme l’ingénieur responsable, ainsi que sur le système audio Beats qui recouvrait à merveille mes somptueuses interprétations!
En résumé
Est-ce ce le nouveau moteur de la Fiat 500x sera suffisant pour se faire pardonner tous les problèmes du passé? Sans doute pas, d’autant que le prix du petit véhicule est toujours dans la fourchette supérieure de sa catégorie. Mais il faut bien avouer que la nouveauté ajoute un petit quelque chose de très positif à la voiture. Reste maintenant à savoir pour combien de temps encore elle sera offerte au Canada.