« Cette initiative s’inscrit dans le cadre d’un mouvement en expansion au Québec, où de plus en plus de bibliothèques adoptent cette approche, permettant à un plus grand nombre de citoyens de bénéficier librement des ressources offertes », a fait savoir Bibliothèques Saint-Hyacinthe par voie de communiqué.
Cette mesure s’applique pour tous les documents empruntés, autant à la bibliothèque T.-A.-St-Germain qu’à la bibliothèque Sainte-Rosalie.
Déjà plus de 675 bibliothèques publiques participent au mouvement international « Fine Free Library », soutenu par l’Association des bibliothèques du Québec.
« L’abolition des frais de retard élimine une barrière économique qui restreignait l’accès aux ressources pour certains membres de la communauté, en particulier les jeunes, souligne Bibliothèques Saint-Hyacinthe. Toutefois, il est essentiel que les usagers demeurent responsables de leurs emprunts et respectent les délais de retour. »
Des bibliothèques d’autres villes ont déjà emboîté le pas depuis quelques années. À Boucherville, cette mesure n’a pas entraîné de hausse des retards et une augmentation de la fréquentation familiale a été observée, rapporte Bibliothèques Saint-Hyacinthe. À Saint-Jean-sur- Richelieu, où les frais de retard ont été abolis en 2022, une campagne de sensibilisation a été nécessaire après avoir remarqué une émergence des retours tardifs, mais la situation a été rétablie rapidement. Lorsque des abus sont constatés, des mesures sont prises pour rappeler aux usagers de retourner les documents.
Bibliothèques Saint-Hyacinthe rappelle que, malgré l’entrée en vigueur de cette initiative, les frais en cas de bris ou de perte de documents restent en place afin de garantir que les ressources sont disponibles et en bon état pour tous.