Au cours des dernières semaines, un avis de demande de dissolution de la Foire du livre a été publié dans nos pages. Plutôt que de compromettre l’avenir de l’événement, cette formalité administrative vise plutôt à simplifier son retour et assurer sa pérennité, a indiqué la directrice générale des Galeries St-Hyacinthe, Josianne Jodoin, qui est impliquée dans l’organisation de la Foire.

« La Foire du livre s’était incorporée il y a plusieurs années dans le but de se rendre accessible à des subventions, mais finalement, les subventions étant réservées aux salons du livre, ça ne donnait rien sauf nous ajouter une lourdeur administrative. Le fait d’être un OBNL nous freinait. C’était devenu plus difficile à gérer et ça engendrait des frais, donc le CA a statué qu’il aimait mieux que ça redevienne comme par le passé avec simplement un comité organisateur pour prendre en charge l’événement », a-t-elle expliqué lorsque jointe par LE COURRIER.

Malgré ce changement, le nom de la Foire du livre de Saint-Hyacinthe serait conservé pour le rendez-vous littéraire, dont une large portion de la programmation vise la clientèle scolaire, en plus du volet grand public.

C’est à cette période-ci de l’année que la Foire du livre tenait habituellement ses activités. Or, même si l’organisation avait fait savoir son désir de saluer son retour en 2024, c’est plutôt en 2025 qu’elle prévoit maintenant de le faire. Différents enjeux logistiques ont mené l’organisation à prendre cette décision.

Cette pause, qui s’étire depuis quatre ans, permettra notamment à la Foire du livre de Saint-Hyacinthe de se repositionner et de s’adapter aux réalités actuelles lorsqu’elle fera son retour.

« Une chose est sûre, c’est que le livre a toujours sa raison d’être », conclut Mme Jodoin avec enthousiasme.