6 juin 2013 - 00:00
France Martin
Par: Le Courrier
France Martin est accompagnée de Benoit Chartier, président directeur général de DBC Communications et éditeur du Courrier de Saint-Hyacinthe.

France Martin est accompagnée de Benoit Chartier, président directeur général de DBC Communications et éditeur du Courrier de Saint-Hyacinthe.

France Martin est accompagnée de Benoit Chartier, président directeur général de DBC Communications et éditeur du Courrier de Saint-Hyacinthe.

France Martin est accompagnée de Benoit Chartier, président directeur général de DBC Communications et éditeur du Courrier de Saint-Hyacinthe.


La commissaire scolaire France Martin a toujours su bien s’entourer et la soirée du Gala des personnalités n’a pas fait exception à la règle. Mme Martin a une fois de plus fait rayonner le travail de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe, qui était bien représentée dans la salle.

Enseignante, directrice d’école, cadre dans les commissions scolaires puis vice-présidente du conseil des commissaires, France Martin a le « C » de la commission scolaire tatoué sur le coeur. Et son engagement de tous les instants tient à une motivation à la fois simple et puissante : « Les enfants. Ils sont notre société de demain. »Avec finesse, Mme Martin a trouvé les mots justes pour redéfinir sa position au sein du conseil des commissaires. « Toute ma carrière, on a eu l’impression que j’étais la femme derrière les grands hommes. Mais ils savent que je n’ai jamais été derrière pour vrai », a-t-elle dit, tout sourire. Et le président de la Commission scolaire, Richard Flibotte, a semblé bien d’accord dans un hommage senti où il a souligné l’intégrité, la cohérence et l’éthique de la nominée. « Une de ses grandes qualités, c’est sa préoccupation pour l’équité et son soucis de prendre la décision qui soit la plus juste pour tout le monde, particulièrement lorsqu’il est question d’élèves handicapés ou en difficulté d’apprentissage », a-t-il témoigné. Mme Martin n’a pas esquivé non plus les questions difficiles sur la crise étudiante ou le débat autour de la pertinence des organisations scolaires. Quant au projet achoppé d’un pavillon Antoine-Girouard qui poursuivrait ses activités sous l’égide du système public, Mme Martin n’a pas baissé les bras. « À tous les niveaux de notre organisation, les gens ont fait preuve de souplesse dans le cadre de ce projet. A-t-on été un peu naïf? Je crois qu’un peu de naïveté permet la créativité. À mon avis, ce dossier-là n’est pas terminé, il est en repos, en dormance. Il faudra surveiller le futur. »

M-P.G.N

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