26 novembre 2015 - 00:00
Francis Charbonneau en action dans… l’hexagone
Par: Maxime Prévost Durand
Francis Charbonneau disputera son premier combat de thaïboxing demain soir dans un ­gala de S1 Fighting. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Francis Charbonneau disputera son premier combat de thaïboxing demain soir dans un ­gala de S1 Fighting. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Francis Charbonneau disputera son premier combat de thaïboxing demain soir dans un ­gala de S1 Fighting. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Francis Charbonneau disputera son premier combat de thaïboxing demain soir dans un ­gala de S1 Fighting. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Une nouvelle organisation de sports de combat, S1 Fighting, menée par Stéphane Patry, tiendra son ­premier gala ce vendredi à Montréal, à la Tohu. En plus de trois combats d'arts martiaux mixtes (MMA), la carte misera surtout sur « le futur des sports de combat », le thaïboxing, et comptera parmi ses combattants le Maskoutain Francis Charbonneau.

Avec trois combats de MMA à son actif, qu’il a tous remportés, Charbonneau fera une première incursion dans cette ­discipline nouvellement acceptée au ­Canada qu’est le thaïboxing. Ce sport est déjà établi notamment en Europe et en Thaïlande.

Les combats se déroulent debout en tout temps et les combattants peuvent utiliser autant leurs poings, leurs coudes, leurs pieds que leurs genoux pour frapper leur adversaire. En bref, le principe ressemble à la boxe, sauf que les jambes sont permises.

Contrairement aux arts martiaux mixtes tels qu’on les connaît, l’organisation S1 Fighting tiendra tous ses ­combats, autant ceux de MMA que de thaïboxing, dans un hexagone plutôt que dans un ­octogone. Les duels seront d’une durée de quatre rounds de trois minutes, avec la possibilité d’ajouter un round ­supplémentaire si le combat se rend à la limite, afin qu’il n’y ait pas de combats nuls.

Plus de 14 combats seront disputés lors du premier gala de S1 Fighting, dont un pour le titre de championnat du monde de thaïboxing, détenu par le ­Français Raphaël Llodra. Francis ­Charbonneau sera quant à lui opposé à l’Ontarien Markhaile Wedderburn, un combattant expérimenté.

« Il a quatre victoires et une défaite en thaïboxing, en plus de 25 combats de MMA, indique le Maskoutain au sujet de son adversaire. C’est un bon défi. Ce n’est pas le genre de gars qui va se ­sauver durant le combat, il est ­agressif. De mon côté, je suis patient et je travaille beaucoup sur les contre-­attaques. »

Charbonneau s’est fait remarquer par Stéphane Patry lors de son dernier combat d’arts martiaux mixtes, en mars, à l’événement Fight4Pride ­Championship 3, alors qu’il avait défait Stéphane Lamarche par soumission au premier round. Patry est ensuite devenu son gérant.

Leur association ouvre déjà des portes à l’ambulancier de métier, comme en ­témoigne sa présence sur le premier gala de S1 Fighting. « C’est une bonne ­opportunité pour moi, c’est un gros ­événement. Ce sera diffusé sur RDS et sur Fight Network. » (NDLR : Le gala ne sera pas diffusé en direct. La date de la diffusion n’est pas encore connue.)

Entre les changements de couches – il est papa depuis à peine trois mois -, les heures de travail et celles passées à son gymnase, GymXtra, où il est ­entraîneur, Francis Charbonneau a ­réussi à trouver suffisamment de temps pour se préparer en vue de cet ­affrontement.

« Je suis prêt à 100 %. Contrairement en MMA où tu dois faire de la boxe, du ­jiu-jitsu, de la lutte et du kickboxing, je n’avais qu’à me concentrer sur la boxe et le kickboxing. Ça m’a donné un coup de main dans ma préparation. »

S’il juge que sa meilleure arme est sa boxe, Charbonneau devra rester alerte aux coups de pied de Wedderburn, un spécialiste de kickboxing. « Si je ­réussis à l’amener dans la zone de boxe, j’ai de bonnes chances de l’emporter », estime-t-il.

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