14 janvier 2016 - 00:00
Élection dans Saint-Sacrement
Frédéric Brillon prêt à défendre ses valeurs
Par: Benoit Lapierre
Frédéric Brillon, candidat à l’élection partielle dans le district Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Frédéric Brillon, candidat à l’élection partielle dans le district Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Frédéric Brillon, candidat à l’élection partielle dans le district Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Frédéric Brillon, candidat à l’élection partielle dans le district Saint-Sacrement. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Frédéric Brillon songeait depuis ­longtemps à se lancer en politique ­municipale. C’est maintenant chose faite : il est officiellement candidat dans son quartier pour y succéder à Brigitte Sansoucy, qu’il connaît d’ailleurs très bien.

« Je l’ai côtoyée aux Loisirs Saint-­Sacrement. J’ai été membre du c.a. durant sept ou huit ans et je reste membre associé », explique ce Maskoutain de 36 ans, père de trois tout jeunes enfants.

Après avoir oeuvré comme sauveteur durant huit ans et demi à l’école René-Saint-Pierre, il est maintenant agent de bureau à l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe, ce qui lui laisse peu de temps libre pour faire campagne. « Ma conjointe en sait quelque chose, sourit-il. Je fais mon porte-à-porte la fin de ­semaine et j’ai aussi créé ma page ­Facebook pour l’élection. J’ai récolté 50 « j’aime » durant les premiers 24 h. Ça commence bien. »

Il dit aborder les affaires municipales sous un angle plutôt « communautaire », une approche qu’il tient de sa famille. « Mes grands-parents, mes parents ont ­toujours été impliqués socialement. C’est sûrement grâce à eux que j’ai maintenant le goût de redonner ce que j’ai reçu plus jeune. »

Dans le district Saint-Sacrement, il constate qu’un grand secteur à ­caractère industriel reste sous-­développé, et c’est là un dossier qu’il aimerait bien examiner une fois au conseil. « J’entends dire que des gens qui ont des projets de PME se faisaientbarrer la route. Je veux voir ce qui en est au juste. Il y a encore beaucoup de ­terrain disponible, il y a place au ­développement. »

Agent de liaison de son syndicat à l’École professionnelle, Frédéric Brillon s’intéresse aussi au renouvellement des conventions collectives des cols blancs et cols bleus municipaux, notamment en raison des nouveaux pouvoirs que le ­gouvernement vient de conférer aux villes en ce domaine. Mais son point de vue en matière de relations de travail n’est pas celui généralement exprimé par ­l’employeur. « Je suis pour la protection des droits des travailleurs, je veux qu’ils puissent conserver leurs acquis », annonce-t-il.

De l’actualité municipale des derniers mois, il retient, entre autres choses, le sort qui a été réservé à l’ancienne usine E.T. Corset, démolie avec la permission de la Ville avant même que les promoteurs ­immobiliers impliqués aient obtenu les modifications règlementaires nécessaires à leur projet. « À quoi sert-il d’avoir un ­processus qui va jusqu’au référendum, si on ne tient pas le référendum lorsque le nombre de signatures le justifie? À la place, on a laissé démolir un édifice marquant dans l’histoire de la ville », ­déplore le candidat Brillon.

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