28 septembre 2017 - 00:00
Subaru Legacy et Subaru Outback 
Frères de sang
Par: Marc Bouchard
Photo Marc Bouchard

Photo Marc Bouchard

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Conduire une Subaru, c’est un véritable engagement. Les amateurs de Subaru sont, à plus de 50 % en moyenne, des clients loyaux et fidèles qui reviennent voiture après voiture. On ne peut donc pas prendre de chance avec eux, et il faut leur offrir des nouveautés qui vivent dans la continuité. Ce qui est exactement le cas des Subaru Legacy et Outback 2018.


Conduire une Subaru, c’est un véritable engagement. Les amateurs de Subaru sont, à plus de 50 % en moyenne, des clients loyaux et fidèles qui reviennent voiture après voiture. On ne peut donc pas prendre de chance avec eux, et il faut leur offrir des nouveautés qui vivent dans la continuité. Ce qui est exactement le cas des Subaru Legacy et Outback 2018.

Car pour ce rafraichissement de milieu de vie, les deux véhicules n’ont droit qu’à quelques retouches mineures, histoire de conserver intactes les qualités de ces deux frères de sang. 

Les changements peuvent se résumer en quelques lignes : nouveaux parechocs, nouvelle grille hexagonale, nouveaux rétroviseurs, un volant légèrement redessiné, nouvel écran d’affichage plus grand dans certaines versions et une console centrale aux commandes de climatisation mieux intégrées.

Ailleurs, les changements sont tout aussi subtils : un peu de suspensions améliorées et une légère, mais très légère correction à la direction. Le seul changement véritablement notable est l’insonorisation améliorée de la cabine, gracieuseté notamment de glaces acoustiques plus épaisses.

Mais voilà, avait-on vraiment besoin de modifier tant que cela ces deux véhicules? Pas vraiment, si l’on en juge par leur succès. L’an dernier, alors que Subaru fracassait pour la première fois la barrière des 50 000 unités vendues, il s’est écoulé quelque 3 000 Legacy et 11 000 Outback. En d’autres mots, ces deux véhicules ensemble constituent près du tiers des ventes de la bannière au pays.

J’oubliais de mentionner qu’en matière de mécanique, rien, ou presque, n’a changé. Il est vrai que le moteur 4 cylindres à plat de 2,5 litres est désormais qualifié de PZEV (Partially Zero Emission Vehicle ou véhicule à émissions quasi nulles), mais là s’arrête les modifications. Il continue de développer ses 175 chevaux avec un certain enthousiasme, alors que l’autre moteur, un 6 cylindres 3,6 litres, fournit toujours ses 256 chevaux avec aisance. Quant à la transmission, elle est désormais CVT à travers toute la gamme, la manuelle ayant disparu.

Mise à l’épreuve

Même si les deux véhicules sont aussi proches que possible mécaniquement, ils ont quand même des missions différentes. Alors que la Legacy est une berline agréable, le Outback joue les durs en offrant les capacités d’un utilitaire sport. C’est donc dans l’environnement partiellement contrôlé du Canadian Tire Motorsport Park, en banlieue de Toronto, que nous avons pu mettre à l’épreuve ces deux véhicules (ainsi que toute la gamme des autres de la famille, mais ce n’était que pour le plaisir).

Imaginez, Subaru a tellement confiance en ses véhicules qu’elle a lancé un groupe de journalistes à la fois sur la route, sur la piste et dans les sentiers hors route.

C’est d’ailleurs sur ce dernier que j’ai commencé mon périple, au volant de la Subaru Outback. Les sentiers accidentés ne l’ont pas effrayée, pas plus que les bosses imposantes qui l’ont menée sur deux roues. Seul bémol, la mise en place du système X Mode rend la randonnée bruyante et désagréable.

Le X Mode, c’est un mode qui permet à la voiture de contrôler la vitesse en descente brusque. Le conducteur n’a qu’à maitriser le volant. Activé, il se sert des freins ABS pour régler sa position, mais alors que sur le Crosstrek et le Forester, le tout se fait dans le silence, la version Outback laisse entendre toutes ses actions. Mineur comme défaut, mais défaut quand même.

Puis, les deux véhicules se sont lancés à l’assaut de la piste de course. Ici bien entendu, le moteur 6 cylindres était avantagé par la puissance, mais désavantagé par le poids. Malgré tout, dans les deux cas, la direction s’est avérée précise et efficace, à défaut de fournir de grandes sensations. Le Outback, plus haut sur patte tanguait plus lourdement, mais qui va lancer son VUS sur la piste.

L’expérience s’est conclue sur la route. Ici, c’est la douceur de roulement des véhicules qui a volé la vedette. La randonnée se fait avec une aisance améliorée et qui se ressent.

On n’a pas changé radicalement les Subaru Legacy et Outback. Si pour vous leur design était trop sobre, cela ne changera pas en 2018. Pas plus que leur plaisir de conduite qui ne procure pas de grands frissons. Mais les deux sont efficaces et confortables. Les changements sont mineurs, mais ils rendent les deux Subaru plus réussies que jamais. 

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