La partie syndicale a confirmé qu’au moins 30 travailleurs étaient touchés. Un chiffre surestimé, selon le directeur général de Frigo Royal, Michel Morin, qui ne peut toutefois le quantifier précisément.
Des quarts de travail de soir ont été coupés, a-t-il reconnu, mais il s’agit d’une situation temporaire. « On a échappé un contrat, mais ça va repartir après les fêtes. Je ne suis pas inquiet », a commenté le DG de l’entreprise d’emballage et d’entreposage de produits congelés et réfrigérés. La situation actuelle découle de la décision de Liberté de changer de fournisseur, a-t-il précisé. Frigo Royal devra donc se dénicher de nouveaux contrats.
En attendant, la division du réemballage tourne au ralenti, mais les deux autres sont « pleines à craquer », a insisté Michel Morin. Benoit Hamilton, conseiller aux communications du Syndicat québécois des employés de service affilié à la FTQ, a d’ailleurs indiqué qu’un comité avait été formé avec l’employeur pour « sauver le plus d’emplois possible », par exemple en déplaçant certains postes dans une autre section de l’usine. Il a également rapporté une « bonne collaboration » de l’entreprise dans le dossier.
Même si la situation est « regrettable pour les travailleurs », Benoit Hamilton a dit espérer que les « investissements majeurs » déployés dans les dernières années permettent à l’entreprise de se relever de ce coup dur et d’aller chercher de nouveaux contrats, même s’il n’y a « aucune garantie » pour l’instant.
Frigo Royal emploie à ce jour 85 employés, a déclaré Michel Morin. Au dernier cahier des 200 plus grandes entreprises de la MRC des Maskoutains, l’entreprise affichait 115 employés.