20 mars 2025 - 03:00
Saint-Hyacinthe
Gabrielle Piché promue à la direction de l’urbanisme
Par: Sarah-Eve Charland
Gabrielle Piché occupe la direction de l’urbanisme de la Ville de Saint-Hyacinthe depuis le 10 mars. Photo gracieuseté
Gabrielle Piché occupe la direction de l’urbanisme de la Ville de Saint-Hyacinthe depuis le 10 mars. Photo gracieuseté
En pleine révision du plan d’urbanisme, la nouvelle directrice de l’urbanisme de la Ville de Saint-Hyacinthe, Gabrielle Piché, aura suffisamment de défis pour s’occuper au cours des prochaines années.

Heureusement, elle connaît déjà bien Saint-Hyacinthe. Après avoir cumulé une dizaine d’années d’expérience dans des postes de direction en urbanisme au sein de municipalités de plus petite taille, elle est arrivée à la Ville de Saint-Hyacinthe en mars 2022. Jusqu’au 10 mars, elle occupait le poste de cheffe de la Division planification au Service de l’urbanisme et de l’environnement.

François Handfield, qui dirigeait le service, prendra sa retraite en septembre. Ce dernier terminera une carrière de 38 ans dans le milieu municipal. D’ici là, il restera au sein de l’organisation en tant que conseiller en urbanisme afin d’assurer une transition des connaissances.

Membre de l’Ordre des urbanistes du Québec, Mme Piché est détentrice d’une maîtrise en urbanisme et d’un baccalauréat bidisciplinaire en urbanisme et en histoire de l’art. Elle complète actuellement une maîtrise en administration publique, profil gestionnaire à l’École nationale d’administration publique (ENAP).

« Mme Piché est reconnue pour sa rigueur professionnelle, son grand sens de l’analyse et sa vision très juste de Saint-Hyacinthe et des défis que l’on y trouve au niveau de l’urbanisme et de l’aménagement du territoire. Nous sommes très fiers de sa promotion », souligne le maire de Saint-Hyacinthe, André Beauregard.

Le nouveau plan d’urbanisme devrait être prêt à être adopté cet automne. Les divers règlements d’urbanisme seront, par la suite, présentés en séance du conseil dans les mois suivants. Ils devront répondre à plusieurs enjeux, dont la densification, la requalification de secteurs, la mobilité active et les impacts sociaux. Ils s’inscriront aussi dans une optique de résilience environnementale, avec la réduction des îlots de chaleur et la végétalisation de la ville.

« Toutes les villes sont confrontées à ces enjeux. On sait que l’étalement urbain coûte cher, rend les citoyens dépendants à l’automobile et détruit les terres agricoles. La requalification des terrains a aussi des impacts sociaux. Quand on détruit un bâtiment au centre-ville, par exemple, on enlève des logements à prix modiques. Il faut donc s’assurer en tant que Municipalité d’offrir des logements pour toutes les branches de revenus », mentionne Gabrielle Piché.

Les enjeux sont complexes. La Ville doit entretenir de bonnes relations avec les promoteurs, ce qui est déjà le cas, selon Mme Piché. « Je trouve que ça va bien. On est toujours ouverts à bâtir de belles relations avec les promoteurs. La porte est toujours ouverte. Notre objectif est de travailler pour le bien de la population », conclut-elle.

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