Plutôt que de fonctionner par thématique, comme elle le faisait jusque-là, la galerie 1855 entame la nouvelle année en voulant donner encore plus de liberté aux artistes qui exposent chez elle avec ce nouveau concept, dont le but est simplement de faire briller l’art.

« Ça permet aux artistes, peu importe quels sont leurs projets en cours, de venir les réaliser et de les montrer ici », mentionne Jeannot Caron, le fondateur du 1855.

« Le but est de créer une vie artistique et de créer des liens », poursuit-il en soulignant que la galerie souhaite être un lieu d’échange entre les artistes de la relève – qui exposent par le biais du mur jeunesse notamment – et les artistes semi- professionnels et professionnels.

Deux expositions avec des thématiques devenues signatures pour la galerie 1855 au fil des ans trouvent néanmoins leur place au sein du calendrier, soit le Grand Baz’Art qui sera de retour à l’été ainsi que le Maximum 100 qui propose des œuvres à moins de 100 $ durant la période des fêtes. Il y aura aussi la Ruelle vers l’art, une nouveauté qui vise à animer la ruelle derrière le 1855 durant la période estivale.

Pour la première exposition de l’année, « M », on trouve de nouveaux artistes à l’avant-plan, dont Maria Estrada, une Maskoutaine originaire du Guatemala qui peint depuis près de 10 ans et qui partage ses œuvres pour la toute première fois dans une galerie. Marie-Hélène Paradis, une artiste de Montréal, présente aussi ses œuvres en sol maskoutain pour la première fois.

Le photographe du Courrier de Saint-Hyacinthe, François Larivière, qui expose régulièrement ses photos artistiques au 1855, pousse quant à lui son exploration créative un peu plus loin avec une nouvelle série d’œuvres à travers laquelle il fait place à la peinture acrylique.

L’artiste Doris Chassé partage pour sa part ses peintures abstraites sous différentes formes (tableaux, panneaux, foulards et sacs).

Les autres artistes en exposition sont Nelson Gamache, Rick Latrique, Hélène Marcotte Lévesque, Chantal Duchesneau et Jeannot Caron. On trouve aussi des créations des Impatients en plus du mur jeunesse.

L’exposition « M » se poursuit jusqu’au 18 février.