L’auteur a célébré le Jour de la Terre 2017 en procédant au lancement de son livre, « L’histoire de la lutte aux hydrocarbures à travers 100 textes de Gérard Montpetit », au Centre culturel Humania Assurance, le 25 avril.
Il y était entouré, entre autres, de ses nombreux amis de l’Association des retraitées et retraités de l’enseignement du Québec (AREQ), section Richelieu-Yamaska, dont les membres de la chorale du regroupement.
Les choristes ont donné le ton à l’évènement en accompagnant la soliste Colette Langelier dans une touchante interprétation de l’Hymne à la beauté du monde, de Luc Plamondon. « L’art et la science se complètent », a glissé la présentatrice, Micheline Healy.
Quelques allocutions ont suivi, dont celle de Daniel Breton, cet ancien ministre de l’Environnement maintenant engagé dans la promotion de l’électrification des transports. « Je suis honoré d’être ici pour saluer Gérard. Il fait partie des piliers en environnement qui vont nous inspirer dans ce virage », a lancé M. Breton, un résident de La Présentation, tout comme Gérard Montpetit.
Le président du Comité des citoyens et citoyennes pour la protection de l’environnement maskoutain (CCCPEM), Jacques Tétreault, connaît bien M. Montpetit, un membre du CCCPEM depuis 1992 et un ancien collègue de travail au secondaire. « L’environnement, c’est un dossier sur lequel Gérard et moi sommes en parfaite harmonie. Il est d’une grande clairvoyance sur la question des hydrocarbures, et il réussit toujours à blaster un politicien au passage », a-t-il souligné.
Le Zapartiste et chroniqueur Christian Vanasse, l’invité-surprise, a aussi rendu hommage à l’auteur, à sa manière. « Je le trouve assez poli, Gérard, d’autant plus que je le lis toutes les semaines. Je l’ai déjà qualifié de “fatiquant”, mais de “fatiquant”intelligent », a-t-il nuancé.
Gérard Montpetit a rédigé des centaines de textes sur la question des gaz de schiste depuis le jour de 2010 où il a été confronté à la fracturation hydraulique et à ses effets. Le puits de la Présentation se trouve à environ huit kilomètres de sa demeure, et il aperçoit la tour de forage du puits de Saint-Denis de la fenêtre de sa cuisine. Ses écrits paraissent dans LE COURRIER et Le Huffington Post, ou encore dans le Devoir et Le Soleil. « Parfois, ça passe aussi par les médias sociaux. Seulement l’année passée, j’ai écrit 31 textes en français, 14 autres en anglais et j’ai rédigé trois mémoires pour le BAPE. Il y a toujours du nouveau dans le dossier », souligne-t-il.
Ce sont Micheline Healy et Monique Tourigny, du comité Environnement de l’AREQ qui, dit-il, lui ont vendu l’idée d’un recueil de ses meilleurs écrits, après lui avoir un peu tordu le bras… « Il y a une synergie qui se crée entre les divers comités et c’est ce qui fait que le mouvement citoyen contre les gaz de schiste est aussi fort. On fait ça pour le bien commun, on ne peut accepter que les changements climatiques deviennent plus importants encore », a-t-il confié au COURRIER.
On peut se procurer le recueil de Gérard Montpetit auprès des membres de l’AREQ au prix de 15 $. On le trouvera aussi à la Médiathèque maskoutaine.