Le Centre des arts Juliette-Lassonde présentera lors du premier spectacle de la série Les dimanches de Juliette un nouveau spectacle signé Gilles Latulippe. Une occasion de revivre l’époque des spectacles de cabaret avec le maître du théâtre burlesque au Québec.

Sketchs, chansons, tours de magie et monologues humoristiques constituent ce spectacle de variétés mettant en vedette l’acteur et humoriste Gilles Latulippe, le comédien et chanteur Jacques Salvail, l’humoriste Marielle Léveillé et le magicien Giacomo, en remplacement de Mehdi Talbidhi. « Ce sont des gens que je connais depuis longtemps. Je savais que leur genre s’apprêtait bien au spectacle de variétés, car tout doit être comique dans ce qu’ils font. C’est cela du théâtre burlesque », explique Gilles Latulippe dans une entrevue téléphonique accordée au COURRIER.Les spectacles de variétés se sont faits rares au Québec depuis quelques années. M. Latulippe a eu l’idée de faire revivre l’époque des cabarets à ceux qui l’ont vécu et à ceux qui n’ont pas eu cette chance.« J’ai eu l’idée de produire ce spectacle, d’abord parce que j’en ai toujours monté, mais aussi parce que ça n’existe à peu près plus de nos jours. On n’a pas besoin d’avoir connu l’époque des spectacles de cabaret pour apprécier le genre. Le théâtre burlesque est une comédie de situation. Il n’y a pas d’âge pour cela. »Ça bat 4 as! comblera tout de même les plus nostalgiques puisque Gilles Latulippe a intégré au spectacle des numéros classiques et éprouvés qui ont fait leurs preuves auprès du public. Le comédien-chanteur Jacques Salvail interprétera par ailleurs un medley des chansons de Pierre Lalonde, un moment du spectacle qui a réjoui beaucoup de spectateurs lors des prestations antérieures, selon M. Latulippe.La représentation du dimanche 6 novembre pourrait bien être la dernière chance d’assister à ce spectacle en raison de la santé de M. Latulippe. « J’ai 74 ans! Des tournées, j’en ai fait. Ça peut être la dernière représentation, comme on peut refaire une tournée l’année prochaine. L’important, c’est qu’on ait eu beaucoup de plaisir à la faire », a-t-il conclu.