Le contrat avec l’Autorité régionale de transport métropolitain (ARTM), qui a délégué à exo l’opération des services actuels, comme les circuits d’autobus 200 et 300, expire en effet au printemps 2022. C’est donc le moment pour la Municipalité d’évaluer ses options afin de choisir la plus avantageuse.
Elle pourrait par exemple prendre elle-même en charge la gestion des services de transport en commun, le faire à l’échelle régionale avec le concours de la MRC ou bien simplement renouveler avec l’ARTM, a informé la directrice des communications de la Ville, Brigitte Massé. Les différentes possibilités seront donc étudiées de fond en comble, tout comme l’offre de services qui sera aussi revue pour voir si elle répond aux besoins.
À ce chapitre, la Municipalité espère par ailleurs pouvoir compter sur davantage de passages du train de VIA Rail si le projet de train à grande fréquence (TGF) voit le jour dans quelques années. Cette nouvelle ligne passerait pourtant au nord du fleuve, mais elle viendrait en contrepartie libérer des voies au transport de passagers dans l’axe Montréal-Drummondville-Québec, ce qui pourrait être un plus pour les Maskoutains.
Bref, tout est sur la table pour voir comment évoluera le transport en commun à Saint-Hyacinthe au-delà de 2022. Avec un budget de 4,2 M$ en 2020, le transport collectif dans son ensemble (local, régional et adapté) représente environ 3,8 % de tout le budget.