Le président du comité de circulation de la Ville, le conseiller André Beauregard, a expliqué que les « quelques accidents » rapportés dans les dernières années à cet endroit l’ont convaincu qu’il fallait aller de l’avant avec l’ajout d’un arrêt, d’autant plus que plusieurs demandes en ce sens ont été formulées au fil des ans.
Dans la configuration actuelle, les automobilistes qui montent l’avenue Sainte-Anne, un sens unique dans cette portion, n’ont pas à s’arrêter à l’intersection, mais ceux qui arrivent de la rue Girouard doivent au contraire porter une attention particulière avant de repartir, compte tenu de la visibilité passablement réduite par les immeubles de chaque côté de la rue et surtout par la pente prononcée sur l’avenue Sainte-Anne. Le même raisonnement s’applique également aux piétons et aux cyclistes qui doivent traverser l’intersection.
En prenant en compte ces facteurs, le comité de circulation a donc décidé d’ajouter l’arrêt même si les statistiques officielles n’atteignaient pas tout à fait la norme habituellement requise. « Je crois que c’est une bonne chose », a commenté M. Beauregard, qui dit aussi avoir comparé la situation avec des intersections similaires dans d’autres municipalités.
Ce changement signifie également que les voitures devront s’arrêter et repartir malgré un certain dénivelé à cet endroit, une chose qui peut devenir plus compliquée en hiver. « C’était peut-être vrai il y a 25 ans, mais je ne crois pas que ce soit encore le cas », a affirmé le représentant du quartier Douville. Le déneigement et l’épandage d’abrasifs sont déjà faits en priorité dans les rues en pente du centre-ville, a-t-il soulevé, même si « une plus grande attention » devra dorénavant être apportée, a-t-il convenu. Il donne également en exemple l’avenue Bourdages Nord, où le feu rouge à l’intersection avec la rue Girouard Ouest ne cause pas vraiment problème malgré la pente tout aussi prononcée.