13 juin 2024 - 03:00
Hausse des cas de coqueluche en Montérégie
Par: Adaée Beaulieu
La coqueluche, une maladie contagieuse pouvant avoir des conséquences graves, circule de façon plus inquiétante cette année dans les écoles primaires et secondaires en Montérégie, de sorte que le Centre de santé et de services sociaux (CISSS) de la Montérégie-Centre a envoyé récemment une lettre à tous les parents. À travers le Réseau local de services (RLS) Richelieu-Yamaska, qui inclut la MRC des Maskoutains, 12 cas ont été recensés entre janvier et mai, alors qu’aucun n’avait été répertorié en 2023.

Au moins un cas a été recensé dans une école primaire de Saint-Hyacinthe au cours des dernières semaines, selon nos informations.

En Montérégie, 73 cas ont été confirmés entre janvier et mai, alors que pour toute l’année 2023, seulement 5 cas avaient été répertoriés. En 2022, il y en avait eu 10 après une accalmie en 2020. Elle avait suivi un pic impressionnant de 223 cas en 2019. Il s’agissait d’un record depuis 2014, surpassant 2017, année pendant laquelle 155 cas avaient été confirmés.

La coqueluche n’est pas recensée par ville et lieu par la Direction de la santé publique de la Montérégie comme la rougeole. Des vaccins sont toutefois disponibles pour contrer les deux maladies. Pour ne pas transmettre la coqueluche, il est essentiel de se laver les mains régulièrement, de se couvrir le nez et la bouche pour tousser ou éternuer, de respecter une distance de deux mètres avec une autre personne et de bien nettoyer les surfaces.

Selon la lettre du CISSS de la Montérégie-Centre, la maladie peut durer de six à dix semaines et évoluer en différentes phases. Dans les premiers jours, elle ressemble à un rhume alors qu’elle est caractérisée par des écoulements nasaux, une faible toux, une fièvre légère et des yeux qui pleurent. Ensuite, un symptôme supplémentaire apparaît. Il s’agit de quintes de toux ou d’une toux se terminant par un sifflement ressemblant au chant du coq ou par des vomissements, des nausées ou de la difficulté à reprendre son souffle. Une personne adéquatement vaccinée contre la coqueluche peut avoir des symptômes plus légers ou atypiques, par exemple ne pas faire le sifflement ressemblant au chant du coq.

À l’inverse, certaines personnes peuvent être plus vulnérables à la maladie et donc être plus à risque d’en subir des complications graves comme une pneumonie, des difficultés respiratoires et même la mort. Il s’agit des enfants à naître des femmes enceintes en fin de grossesse, des bébés nés prématurément et des enfants de moins de 12 mois qui n’ont pas reçu les trois premières doses du vaccin.

La coqueluche peut se traiter à l’aide d’un antibiotique qui pourrait réduire la durée de contagiosité.

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