Situé dans le district Sacré-Cœur, ce parc est le seul îlot de fraîcheur d’importance grâce à ses grands arbres matures. Malheureusement, une grande portion du parc est considéré comme un boisé, c’est-à-dire que l’on coupe le gazon deux à trois fois par an et c’est tout.

Les feuilles mortes s’accumulent et les branches mortes aussi. Alors, oubliez l’idée d’y venir pour un pique-nique ou simplement pour profiter de la fraîcheur à l’ombre.

Tout près du parc, il y a de nombreux stationnements : hôpital, centre commercial, trois arénas comptant six patinoires, un vaste espace libre transformé en stationnement lorsque les expositions agricoles ou autres événements ont lieu et devinez : il n’y a pas d’arbres à ces endroits.

Le bâti autour du parc est constitué de maisons unifamiliales, de plusieurs maisons à loyer et de plus en plus de résidences pour personnes âgées et de condos pour les « retraités actifs » et plusieurs écoles.

En ces périodes de réchauffement de la planète, cet espace de verdure prend une importance considérable pour un grand nombre de citoyens qui ne peuvent pas trouver de l’ombre ailleurs sauf en traversant l’autoroute 20 pour se rendre au parc Les Salines, mais ce n’est pas à distance de marche.

J’ai oublié de dire que le parc jouxte la piscine Laurier, dite piscine ronde, endroit emblématique de Saint-Hyacinthe et qui attire beaucoup de monde, particulièrement en période de canicule. Alors, joindre baignade et pique-nique, ça semblerait tout naturel.

J’espère que cette implication des jeunes va se maintenir, le parc le mérite bien et les citoyens en ont besoin.

Merci sincèrement aux jeunes et à leurs enseignants pour cette activité appréciée ainsi qu’à la direction de l’école qui l’a permise.

Gilles Germain, Saint-Hyacinthe