En Angleterre, un média indépendant a réalisé un sondage auprès des femmes qui est rapidement devenu viral, enflammant les discussions et soulevant les passions. La question posée était toute simple : « Si vous êtes seule en forêt, préférez-vous tomber sur un ours ou un homme? » Une écrasante majorité de femmes a choisi l’ours sans hésitation. Depuis, chez certains hommes, c’est la consternation.
Le sondage a fait le tour du monde et, partout, le résultat est le même : les femmes choisissent l’ours malgré la dangerosité de l’animal, et des hommes ne comprennent pas pourquoi elles choisissent cette option. Les femmes répliquent avec humour : « Si je suis attaquée par un ours, on me croira. Personne ne me demandera comment j’étais habillée. » Ou encore : « J’ai toujours sur moi du répulsif à ours et ce n’est pas à cause des ours. » Mieux, lorsque des femmes demandent à leur conjoint s’ils préféreraient voir leur fille seule en forêt tomber sur un homme ou un ours, la majorité des pères choisissent l’ours. Cela s’explique parce que dans la réalité, au cours de sa vie, une femme sur trois sera victime de violence physique ou sexuelle de la part d’un homme. Si au cours de sa vie, une femme sur trois était victime d’un ours, la société au grand complet admettrait qu’on a un problème d’ours, non?
À travers ce sondage, les femmes disent leur insécurité et, plutôt que d’écouter, de réfléchir et de tenter de comprendre, certains hommes expliquent plutôt aux femmes qu’elles ont à peine 14 % de chance de survie contre un grizzly, haussent le ton, insultent ou font des commentaires si dégradants et effrayants… qu’ils donnent raison aux femmes de choisir l’ursidé.
Et à lire ces messieurs, même moi je choisis l’ours.