En signant cette entente, Beauward Immobilier s’engageait à construire un hôtel de minimum 200 chambres sur 12 étages et d’une classification minimum de trois étoiles et demie. L’édifice devait représenter un investissement d’au moins 25 M$. Au final, l’Hôtel Sheraton de Saint-Hyacinthe est classé 4 étoiles, compte 17 étages et offre 223 chambres. L’investissement total n’a jamais été révélé par son propriétaire.
De son côté, la Ville s’engageait à bâtir un centre de congrès d’une superficie d’au moins 70 000 pieds carrés dont la construction devait se terminer au plus tard le 30 septembre 2017. Au niveau financier, son investissement minimal devait être de 20 M$.
Selon le dernier décompte officiel, la Ville avait déjà dépensé 33,6 M$ pour sa réalisation, surpassant largement son engagement. L’infrastructure compte aujourd’hui 33 salles sur une superficie totalisant 63 000 pieds carrés.
L’entente précise aussi que le mandat d’exploitation de la bâtisse devait être confié à un opérateur. « Ce contrat n’impliquera aucune dépense de la part de la Ville et lui rapportera plutôt des revenus », peut-on lire dans le document.
Cet opérateur est une entreprise administrée par Michel Douville qui agit à titre de directeur général des deux entités. L’entente précise que celui-ci « devra maintenir en tout temps une comptabilité distincte pour l’hôtel et le centre de congrès ». Il devra également remettre annuellement à la Ville et à Beauward Immobilier, « un relevé détaillé des activités du centre de congrès comprenant entre autres le nombre de congrès, leur durée et le nombre de congressistes ».
Cette entente a fait l’objet de deux amendements en avril et en juin 2016. Dans le premier, il est principalement question du partage des coûts pour la construction d’un stationnement souterrain commun au centre de congrès et à l’hôtel. Le second traite de travaux d’infrastructures.