Près de 60 % du concept a été réfléchi par Cadabra, une division de la firme XYZ Technologie culturelle, spécialisée dans des événements multimédias à grand déploiement. La Ville lance un concours afin de trouver le ou les artistes québécois qui réaliseront les 40 % restants. L’appel de candidatures prendra fin le 8 septembre. Le processus de sélection s’étendra jusqu’en janvier 2024. L’artiste sélectionné disposera d’un budget de 120 000 $. L’inauguration de l’œuvre d’art est prévue à l’automne 2024.
L’œuvre Silo à pixels prendra la forme d’un immense cylindre composé de près de 20 000 ampoules. Elle fait référence à la vocation agricole de la région et aux livres qui nourrissent l’âme. La structure aura un diamètre entre six et huit pieds. Cela permettra de programmer des spectacles lumineux en mouvement et en trois dimensions. Elle sera installée à l’extérieur près de la porte d’entrée donnant sur l’avenue Bourdages Nord. L’artiste choisi pourra également ajouter des formes, des contours et des finis à la structure numérique. Il pourra traiter, colorer ou recouvrir une partie du sol autour de l’œuvre.
Les spectacles holographiques seront déclenchés de deux façons. Dans un premier temps, les visiteurs pourront activer un dispositif installé dans le corridor de la nouvelle bibliothèque afin de visionner des documents historiques sur 16 écrans coordonnés. Cette action provoquera l’envoi d’images holographiques à l’extérieur en lien avec le contenu sélectionné. Le deuxième mode s’activera automatiquement, sans que personne n’utilise le dispositif à l’intérieur, et lancera des images créées par l’artiste.
Constituant un legs des fêtes du 275e anniversaire de la Ville de Saint- Hyacinthe, l’œuvre devra être réalisée sur la thématique du temps, que ce soit l’espace-temps, les marqueurs du temps ou le temps qui passe. Elle deviendra la pièce maîtresse de l’ensemble des œuvres qui prendront place dans le pôle culturel.
La Ville de Saint-Hyacinthe avait réservé une somme de 450 000 $ en 2023, dont 150 000 $ proviennent d’une contribution du ministère de la Culture et des Communications. L’acquisition d’une œuvre s’applique dans le cadre de la politique municipale visant à investir 1 % des coûts de construction d’un bâtiment dans les œuvres d’art.
