2 juin 2022 - 07:02
Imaginer Biophilia : première étape terminée
Par: Sarah-Eve Charland
L’homme d’affaires Dominic Rodier et le directeur général d’Interloge, Louis-Philippe Myre, ont accueilli les citoyens à l’activité participative. Photo François Larivière | Le Courrier ©

L’homme d’affaires Dominic Rodier et le directeur général d’Interloge, Louis-Philippe Myre, ont accueilli les citoyens à l’activité participative. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Des tables de discussion ont permis de recueillir les commentaires du milieu. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Des tables de discussion ont permis de recueillir les commentaires du milieu. Photo François Larivière | Le Courrier ©

Gens d’affaires, milieu communautaire et grand public ont été invités à partager leur vision du projet immobilier Biophilia, dont l’objectif est de s’implanter sur le stationnement à côté du Centre des arts Juliette-Lassonde, dans le cadre d’activités interactives le 18 mai.

L’activité se tenait au Centre culturel Humania pendant plusieurs heures. Les participants pouvaient imager leur projet idéal en dessin, en Lego ou même avec des coupures de magazines. Ils pouvaient voter pour des images qui les inspiraient ou encore participer à des groupes de discussion. Une quarantaine de personnes ont participé à l’activité, dont la plupart provenaient du milieu politique, des affaires et communautaire. Une poignée de citoyens sont venus donner leur opinion.

« Ça aurait été souhaitable qu’il y ait davantage de résidents. Les portes étaient ouvertes. Règle générale, s’il n’y a pas de mobilisation très forte des citoyens, c’est un signe positif pour ce type de projet là », estime le directeur général d’Interloge, Louis-Philippe Myre.

Quelques conclusions peuvent déjà être tirées. Les participants ont demandé une grande mixité parmi les résidents tout en s’assurant que ceux du centre-ville soient inclus dans le projet afin d’éviter un embourgeoisement du secteur. Les participants ont aussi demandé une plus grande proportion de logements abordables.

Sans surprise, des inquiétudes en lien avec le stationnement durant les travaux ont été manifestées. « On est en discussion. Des mesures de mitigation devraient être annoncées prochainement », assure M. Myre.

La démarche a été élaborée par la firme L’Atelier. Le mandat avait été donné par Interloge qui assume les frais reliés à l’étude de faisabilité à hauteur de 498 000 $. Cette journée était la première étape d’une démarche qui se déroulera sur une durée de quatre à six mois. Après le développement des plans conceptuels, une autre activité participative sera organisée afin d’adapter à nouveau le projet en fonction des commentaires reçus.

« Un projet urbain où les gens occupent déjà l’espace, pour nous, c’est important de prendre le pouls de la population. C’est un minimum requis. On ne pouvait faire autrement », a affirmé M. Myre.

Les hommes d’affaires locaux derrière Biophilia sont les Maskoutains Vincent Lainesse et Dominic Rodier. Le projet initial consiste à construire un immeuble de 200 à 250 logements, dont 30 % seront abordables, sur le terrain municipal où se trouve le stationnement à côté du Centre des arts Juliette-Lassonde.

Bien que rien ne soit attaché pour l’instant, ils envisagent de construire un bâtiment pouvant atteindre jusqu’à huit étages. Le projet est évalué à environ 80 M$. À terme, l’immeuble appartiendrait à Interloge qui agirait aussi à titre d’opérateur. Les clientèles visées sont les ménages à faibles revenus, les nouveaux arrivants et le grand public.

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