Selon le chef à la logistique du Service de sécurité incendie de Saint-Hyacinthe, Louis Dautrey, ce sont d’abord les policiers de la SQ qui sont intervenus, car ils avaient reçu une alarme pour un vol. Finalement, ils ont constaté qu’une fenêtre était brisée et que l’entrée arrière était totalement embrasée par les flammes. Ils ont donc immédiatement contacté les pompiers.
À l’arrivée des pompiers, il a été convenu qu’en raison de la force de l’incendie, les deux immeubles voisins allaient être évacués. Les policiers ont donc rapidement ordonné aux résidents de sortir. Les 32 pompiers ont alors procédé à une attaque par l’intérieur du Cabaret Flamingo, mais par l’avant pour plus de sécurité. Ils ont ensuite rejoint l’arrière du bâtiment. Une fois l’incendie sous contrôle, les résidents des immeubles voisins ont pu rentrer chez eux vers 6 h 45.
Même si les pompiers ont réussi à circonscrire l’incendie et ont quitté les lieux vers 8 h, les dommages sont évalués à 200 000 $. « C’est un incendie qui a causé une forte chaleur rapidement », a expliqué M. Dautrey.
En raison des circonstances nébuleuses suggérant que le bar de danseuses nues aurait été ciblé par un cocktail Molotov, la SQ a avisé les pompiers qu’elle se chargeait de l’enquête. Un enquêteur, un technicien en scène incendie et un maître chien ont donc été dépêchés sur place le matin même pour déterminer la cause de l’incendie. Ils ont quitté vers 15 h 30.
Contactée par LE COURRIER, la propriétaire du Cabaret Flamingo n’a pas souhaité commenter.
On se souviendra qu’il y a deux ans, un véhicule garé dans le stationnement situé derrière le Cabaret Flamingo avait été incendié. Selon le témoignage d’une personne qui avait visionné les caméras de surveillance, un cycliste avait alors lancé un engin incendiaire en direction du véhicule. Le bar n’avait pas subi de dommages.