15 novembre 2012 - 00:00
Dossier des arénas
Inquiétude à Antoine-Girouard
Par: Le Courrier
Dominique Lestage, directeur du Collège Antoine-Girouard

Dominique Lestage, directeur du Collège Antoine-Girouard

Dominique Lestage, directeur du Collège Antoine-Girouard

Dominique Lestage, directeur du Collège Antoine-Girouard

La possibilité que le conseil municipal ouvre toute grande la porte à un partenariat avec le secteur privé dans la construction et la gestion des arénas crée une grande inquiétude au Collège Antoine-Girouard.

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Et c’est tout à fait compréhensible : avec ses programmes de concentration-sport où le hockey occupe une grande place et avec ses équipes d’élite du volet Sport-études que sont les Gaulois de Saint-Hyacinthe, du midget AAA et du midget Espoir, cette institution privée est sans contredit la plus grande utilisatrice de glaces publiques de tout le milieu scolaire maskoutain.

« Nous allons regarder tout ça de très près. Pour nous, le protocole de services avec la Ville de Saint-Hyacinthe, c’est quelque chose de fondamental. Ça touche aussi l’ensemble du secteur scolaire », assure le directeur du collège, Dominique Lestage.En plus d’utiliser le stade L.-P.-Gaucher, qui est la demeure des Gaulois de Saint-Hyacinthe, le Collège Antoine-Girouard exploite à fond les possibilités que lui offrent les deux autres arénas de la ville. Durant l’année scolaire, la glace du Pavillon de la Jeunesse, près du stade L.-P.-Gaucher, est occupée tous les matins par les élèves du programme Sport-études formant les équipes des Gaulois. Quant à tous les autres élèves inscrits en hockey, ils se relaient de 10 h à 15 h 15 tous les jours sur la patinoire du stade C.-A.-Gauvin, dans le quartier La Providence.En échange de tout ce temps d’utilisation des patinoires, le collège met ses cinq gymnases à la disposition de la Ville de Saint-Hyacinthe durant 1 000 heures par année. Mais le prêt des plateaux sportifs ne compense pas celui des glaces, d’abord parce que le collège utilise beaucoup les arénas (plus de 1 200 heures de glace) et ensuite, parce qu’en vertu de l’entente avec la Ville, une heure de glace vaut plus cher qu’une heure passée en gymnase. À la fin de chaque année, le collège doit donc verser une compensation financière à la Ville, laquelle s’est chiffrée l’an dernier à environ 17 000 $.Voilà pour l’accord actuel, mais qu’en sera-t-il si, dans un avenir très rapproché, la firme Syscomax, de Mirabel, devient le principal joueur dans la gestion des glaces intérieures à Saint-Hyacinthe? Pour le moment, la direction du Collège Antoine-Girouard n’en sait trop rien. M. Lestage a indiqué que ce n’est que la veille de la conférence de presse du maire, Claude Bernier, qu’il a été informé de l’existence d’un projet avec le secteur privé et qu’à ce moment-ci, aucune discussion n’avait encore été amorcée avec les autorités municipales.Pour le Collège Antoine-Girouard comme pour les autres écoles secondaires, le dossier des glaces soulève pourtant d’innombrables questions. « Est-ce que la Ville achèterait des heures de glace seulement pour les organismes municipaux? Est-ce qu’elle négocierait des ententes spéciales avec le milieu scolaire? », s’interroge par exemple le directeur du collège.Mais peu importe la direction qu’entendent prendre les élus municipaux dans ce délicat dossier, le Collège Antoine-Girouard disposera toujours d’une solide monnaie d’échange : ce sont tous les plateaux sportifs dont il dispose et dont la Ville ne peut se passer. « Ce qui est important pour nous, c’est de conserver des coûts d’inscription abordables pour les parents », résume Dominique Lestage.

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