La raison principale de cette nouvelle mesure est le souci de « préserver la capacité opérationnelle de la SOPFEU et celle des services de sécurité incendie municipaux durant la pandémie, et ce, en limitant les risques de propagation du virus lorsque les pompiers répondent à des alertes », indique-t-on par voie de communiqué. La Ville de Saint-Hyacinthe ajoute que la vigilance est particulièrement de mise au printemps, « car le combustible de surface, composé d’herbe sèche, de brindilles ou de mousse, s’enflamme facilement et risque de propager le feu à la forêt environnante ».
Plusieurs incendies
C’est d’ailleurs ce qui est arrivé vendredi, au lendemain de cette interdiction de feux à ciel ouvert, sur le 4e Rang à Saint-Hyacinthe, nécessitant l’intervention de 10 pompiers pour combattre un feu de broussaille. « C’était un feu de branches qui s’est répandu à l’aide du vent, brûlant de 5 à 7 acres de terrain », relate la directrice des communications de la Ville de Saint-Hyacinthe, Brigitte Massé, précisant que les phragmites dans les fossés se sont rapidement enflammés et ont contribué à la propagation du feu. Il n’y a toutefois pas eu de blessés.
D’autres feux de broussaille ont pris naissance non loin dans la dernière semaine, notamment à Saint-Liboire, à Sainte-Cécile-de-Milton et sur le mont Saint-Bruno.
La SOPFEU rappelle qu’en vertu de l’article 239 de la Loi sur l’aménagement durable du territoire forestier (chapitre A-18.1), ceux qui contreviennent à une ordonnance d’interdiction de faire des feux sont passibles d’une amende.