Spécialisée au départ dans la production d’œufs cuits durs, puis dans celle d’œufs liquides, Vitœuf est l’une des sept usines indépendantes de Nutrigroupe, une entreprise bâtie sur le modèle de producteurs-actionnaires.
« Nous voulons donner une impulsion à Vitœuf en acquérant des équipements à la fine pointe de la technologie. Cet investissement permettra de moderniser cette usine », indique Claude Dulude, chef de la direction de Nutrigroupe, en entrevue au COURRIER.
Le siège social de Nutrigroupe est situé sur la rue Picard à Saint-Hyacinthe dans les mêmes locaux que Nutri-Œuf, une autre usine de l’entreprise.
« Si nous voulons faire face aux défis du futur, il faut mettre en place l’automatisation des lignes de production. Ceci nous permet aussi une meilleure gestion du risque avec notre usine de Toronto également spécialisée dans la surtransformation », mentionne Serge Lefebvre, président du conseil d’administration de Nutrigroupe.
Les travaux d’agrandissement qui viennent de débuter permettront un ajout de 26 000 pieds carrés en superficie de production. M. Dulude estime que les opérations dans cette nouvelle section pourront commencer à l’été 2021.
« Cet agrandissement permettra d’augmenter substantiellement notre production tout en conservant nos employés », précise Claude Dulude.
Actuellement, l’usine Vitoeuf compte une trentaine d’employés sur un quart de travail.
« Il faut aller de l’avant. Nous sommes dans un secteur essentiel et il y aura un après-pandémie », souligne avec optimisme ce dirigeant. Selon ses données, il se consomme annuellement 250 œufs par habitant au pays.
« La consommation des œufs est en augmentation bien que le secteur HRI (hôtels, restaurants et institutions) soit davantage affecté par la pandémie que celui du détail », note M. Lefebvre.
Nutrigroupe est née de l’initiative de cinq producteurs d’œufs qui, dès 1987, ont décidé de se regrouper pour mettre en marché leur production et celles d’autres producteurs.