Ne pensez pas que je suis contre l’ouverture de nouvelles entreprises au centre-ville, mais d’avoir choisi un nom anglais pour ce salon de barbier me met complètement hors de moi. Depuis quelque temps, nous nous désolons que Montréal s’anglicise de plus en plus et que nous, Québécois français, luttons pour l’amélioration de nos écritures et parlures et voilà qu’à Saint-Hyacinthe, la ville la plus française d’Amérique, nous nous retrouvons avec des devantures d’affaires en anglais… Alors j’ai mon voyage.
Je ne sais pas quelles étaient les conventions signées avec ces gens d’affaires qui semblent avoir été bien accueillis, mais il me semble qu’on aurait pu demander de modifier leur enseigne pour qu’elle représente le fait français.
Je souhaite de tout cœur que ce soit la dernière fois que nous acceptons cette blessure à notre fierté.
Pierrette Desgranges, Saint-Hyacinthe