30 avril 2015 - 00:00
Après avoir perdu 300 livres
Jean-Guy Roy a frôlé la mort à Cuba
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
L’opération à Cuba de Jean-Guy Roy (à gauche) aurait pu virer au cauchemar sans l’intervention de son entraîneur Vincent Laurendeau. Photo courtoisie

L’opération à Cuba de Jean-Guy Roy (à gauche) aurait pu virer au cauchemar sans l’intervention de son entraîneur Vincent Laurendeau. Photo courtoisie

L’opération à Cuba de Jean-Guy Roy (à gauche) aurait pu virer au cauchemar sans l’intervention de son entraîneur Vincent Laurendeau. Photo courtoisie

L’opération à Cuba de Jean-Guy Roy (à gauche) aurait pu virer au cauchemar sans l’intervention de son entraîneur Vincent Laurendeau. Photo courtoisie

Le Maskoutain Jean-Guy Roy, qui a perdu 276 livres en deux ans et demi, est passé bien près de la mort à Cuba au terme d'une opération qui a entraîné une hémorragie. Il doit une fière chandelle à son ami et entraîneur, Vincent Laurendeau.

Les deux hommes ont atterri le 30 mars à La Havane, à Cuba afin que M. Roy subisse une abdominoplastie le lendemain. Cette opération lui a permis de retirer l’excédent de peau, environ 15 livres, due à son importante perte de poids.

La chirurgie, beaucoup moins dispendieuse à Cuba qu’au Québec, s’est bien déroulée. La situation s’est toutefois corsée quelques heures plus tard, lorsque la plaie de M. Roy s’est mise à saigner. Il affirme que sans l’intervention de son entraîneur, Vincent Laurendeau, il n’aurait pas survécu à l’hémorragie.

« J’ai commencé à me sentir mal, à être étourdi et à avoir mal au coeur. C’est Vincent qui a remarqué le sang sur les draps et qui a alerté les infirmières. Je lui dois une fière chandelle, car sinon, j’étais fait », relate Jean-Guy Roy, revenu au Québec depuis le 17 avril.

Rapidement pris en charge par le personnel médical de la clinique, le Maskoutain s’est fait opérer une seconde fois en urgence afin de recoudre sa plaie. Il se souvient d’avoir eu l’impression d’entrer dans un « rayon de lumière » à son arrivée à la salle de chirurgie.

« Ni moi ni Vincent n’avions compris que je devais demeurer sur le dos alors je me suis couché sur le côté pour dormir. C’est ce qui a provoqué le saignement », explique M. Roy, qui n’a malgré tout pas hésité à louanger la qualité des soins médicaux reçus à Cuba.

Si la deuxième intervention lui a sauvé la vie, elle lui a également laissé une facture imprévue de 4 000 $ au budget. Pour financer son abdominoplastie, Jean-Guy Roy avait parcouru à pied la distance entre Saint-Hyacinthe et l’Oratoire Saint-Joseph en février. Cette collecte de fonds ne lui avait pas permis d’amasser de sommes supplémentaires.

275 livres en moins

Jean-Guy Roy a entrepris sa perte de poids il y a deux ans et demi, après que ses fils lui aient fait prendre conscience que la situation ne pouvait plus perdurer. M. Roy pesait 485 livres à cette époque.

Sa rencontre avec l’entraîneur et masso-kinésithérapeute de Bien-Être Express, Vincent Laurendeau, a été déterminante dans son parcours.

Grâce à son « coach de vie », M. Roy a changé drastiquement son alimentation en plus de s’entrainer cinq à six fois par semaine. Ces nouvelles habitudes de vie lui ont permis d’atteindre un poids de 209 livres, soit une vingtaine de livres de plus que son objectif initial.

Présentement en convalescence, le Maskoutain avoue qu’il a bien hâte de reprendre l’entraînement et de s’activer sur ses nombreux projets.

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