21 janvier 2016 - 00:00
Élection dans Saint-Sacrement
Jeannot Caron suit sa voie
Par: Benoit Lapierre
Jeannot Caron, candidat à l’élection partielle dans le district Saint-Sacrement. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Jeannot Caron, candidat à l’élection partielle dans le district Saint-Sacrement. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Jeannot Caron, candidat à l’élection partielle dans le district Saint-Sacrement. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Jeannot Caron, candidat à l’élection partielle dans le district Saint-Sacrement. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Dès qu’il a su que Brigitte Sansoucy ­faisait le saut sur la scène politique ­fédérale, Jeannot Caron a tout de suite compris qu’il allait se présenter à ­l’élection partielle dans le district Saint-Sacrement, advenant le départ de la conseillère municipale pour la Chambre des communes.

« Ça fait un an que je m’y prépare », ­avoue-t-il en souriant, lui qui avait fait campagne dans le district Cascades aux élections de 2013, mais sans parvenir à en déloger la conseillère Sylvie Adam.

En visant une place au conseil municipal, Jeannot Caron explique qu’à 51 ans, il suit simplement la voie qu’il s’est tracée tout en oeuvrant dans le milieu communautaire. Il n’est pas un résident du ­quartier Saint-Sacrement, mais cela lui importe peu. « Ce n’est plus nécessaire aujourd’hui d’habiter dans le quartier où tu te présentes. Un conseiller ne prend pas des décisions pour son quartier ­seulement, il décide pour l’ensemble de la Ville, et je veux faire la différence au conseil », fait-il valoir.

Cela dit, il voit de bonnes choses dans les gros dossiers qui sont pilotés à la Ville, comme la biométhanisation et même ­celui du centre des congrès. À ce propos, il se défend bien d’avoir cabalé contre ce projet. « J’ai diffusé de l’information sur les « pour » et les « contre », mais je n’ai pas fait de sollicitation en tant que telle pour que les gens aillent signer le registre (contre le règlement d’emprunt). Moi, au départ, je voulais aller signer, mais à la fin, je ne pouvais plus : tout le monde veut le centre des congrès. Est-ce qu’il a été mis à la bonne place? Je fais confiance aux élus qui ont pris les décisions », a-t-il expliqué.

Se décrivant comme un gestionnaire d’immeubles qui tient aussi une galerie d’art, le « 1855 », Jeannot Caron est un ­célibataire père d’un garçon de 25 ans, d’une fille de 3 ans et grand-père d’une petite-fille de 3 ans aussi. Son plus grand souhait pour les jeunes générations, c’est que la rivière Yamaska redevienne un cours d’eau sain sur ses 100 kilomètres de bassin, dans 20 ou 25 ans. « Il y a une belle rivière qui traverse notre ville, il reste à la dépolluer pour la remettre à nos enfants. »

Tous les dossiers à caractère environnemental l’intéressent donc, même chose pour les arts, le patrimoine et la culture en général. « Le projet du musée régional m’intéresse vraiment. Il faut donner une qualité de vie aux gens qui habitent notre ville. »

Jeannot Caron se dit agréablement ­surpris de constater qu’au moins six ­candidats seront en lice pour compléter le mandat Mme Sansoucy. « Ça me fait prendre conscience de l’intérêt qu’il y a ici pour la politique municipale. Ça ­augure bien pour 2017. »

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