Pour la prochaine année modèle, le célèbre, voire iconique Jeep Wrangler subit quelques changements. Rien de majeur, soyez sans crainte. Les vrais amateurs apprécieront les modifications légères, mais pratiques qui vont permettre au Wrangler d’être, plus que jamais, l’aventurier extrême.
Mécaniquement, rien de neuf sous le capot. On conserve le moteur V6 3,6 litres que l’on connaît bien. On reprend aussi le mariage le plus réussi de l’heure, celui du moteur 4,0 cylindres 2,0 litres avec la motorisation électrique dans les versions 4xe. Il est vrai que cette combinaison d’hybride rechargeable permet d’obtenir une autonomie de 35 kilomètres une fois la batterie complètement remplie. Mais c’est davantage la vivacité des accélérations qui permet à cette version de se distinguer. Surtout qu’elle reçoit les mêmes capacités hors route que toutes les autres!
Des changements légers
Vous ne ferez pas de syncope en apercevant le nouveau Jeep Wrangler. Les vrais amateurs remarqueront que la grille aux sept fentes a été légèrement diminuée en hauteur. La bonne nouvelle, c’est que cette diminution est prévue pour permettre l’installation, en usine, d’un tout nouveau treuil Warn capable de tirer jusqu’à 8000 livres.
Cette nouvelle disposition permet notamment de conserver les angles d’approche, même si le treuil occupe un bon espace à l’avant. Idéal pour les aventuriers plus extrêmes.
Ici se terminent les modifications extérieures, ou presque. Il y a de nouvelles jantes, dont le modèle varie avec la version, mais les changements, encore une fois, sont perceptibles surtout par les vrais passionnés.
C’est davantage à l’intérieur que des changements ont eu lieu. Du nombre, des sièges à réglage électrique, ce qui risque d’en faire sourciller plus d’un. Mais quand on fait du hors route, on aime bien pouvoir régler son siège aisément et rapidement. Le petit bouton de réglage rapide permet alors de trouver facilement la position de conduite ou de retrouver celle qui nous permet de rouler sur la route avec plus de confort.
La bonne nouvelle, c’est que le mécanisme est à l’épreuve de l’eau et qu’un peu d’humidité ne l’empêchera pas de fonctionner adéquatement. Car rappelons-le, le Jeep Wrangler est capable de franchir des flaques pouvant allant jusqu’à 34 pouces de hauteur, ce qui entraîne parfois des débordements imprévus.
Une meilleure insonorisation, qui permet même d’avoir des conversations avec le toit retiré, est aussi au menu.
Autre modification : la présence d’un écran grand format de 12 pouces, abritant le système Uconnect5, toujours aussi efficace. On y a même ajouté une fonction pour les modèles dotés de la navigation : le Guide des aventuriers. En version avec abonnement (40 $ US par année), il dispose de plus de 2000 cartes de sentiers répartis surtout aux États-Unis, il faut bien le dire, puisque seulement deux pistes canadiennes sont répertoriées en détail. En revanche, le système permet d’enregistrer votre propre piste et d’y revenir comme bon vous semble.
Ce qui nous ramène au hors route. La plus longue partie de notre randonnée s’est déroulée sur la route, ou le Jeep s’est comporté correctement, comme le font tous les Jeep. Il sautille un peu, fait un peu de bruit, mais donne toujours une sensation d’aventure.
Dans la courte portion hors route, sur le sable et les roches de l’Utah, le Wrangler Rubicon s’est déplacé sans même hésiter. Il suffisait de suivre les directives précises des guides pour franchir les obstacles avec le sourire. Mon collègue, qui faisait son initiation au hors route, a franchi tout le sentier sans souffrir une seule fois.
La réalité, c’est qu’un Jeep Wrangler demeurera toujours un Wrangler. On a beau lui greffer un moteur trop puissant qui rend la conduite difficile, ou une motorisation électrique qui lui donne un peu de nerf, le Jeep est conçu pour franchir les obstacles, tout simplement. Et si la nouvelle mouture ajoute un peu de confort et de technologie, elle ne déroge surtout pas à sa mission : être le roi des sentiers. Là-dessus, rien à redire!