Comme l’explique la vice-présidente marque et produits de Jefo, Émilie Fontaine, ainsi que la conseillère principale en communications de Sollio Agriculture, Virginie Barbeau, cela ne changera rien concrètement sur le terrain pour les deux entreprises. Chacune revient simplement à sa mission première et Sollio demeure un client de Jefo Logistique.

« Cette acquisition nous permettra de déployer notre savoir-faire dans la chaîne d’approvisionnement en grains et en protéines auprès des fabricants d’aliments pour animaux dans l’est du Canada », a expliqué Jean Fontaine, fondateur et président du groupe Jefo, par voie de communiqué. « En choisissant de redevenir propriétaire unique, nous pourrons soutenir le développement de nouveaux projets qui sont davantage axés sur notre mission », ajoute-t-il.

« C’est une décision qui répond à nos stratégies d’affaires. Ça répond à nos objectifs de nous recentrer sur nos activités d’approvisionnement pour les fermes et les producteurs agricoles, déclare pour sa part Virginie Barbeau. En demeurant un client et non un actionnaire, ça nous donne accès à des liquidités qu’on n’a pas quand le capital est sous forme d’actions. »

Pour ce qui est de la petite histoire du partage des actions il y a plus de 10 ans, Mme Fontaine raconte qu’il s’était fait naturellement. « Je pense que c’est parce qu’on avait des intérêts communs. On détenait une importante flotte de camions et on avait une très bonne réputation au niveau de la qualité du service. La Coop voulait aussi un service de transport et ça avait donné lieu à une entente commune », raconte-t-elle.

Rappelons que Jefo Logistique a vu le jour en 2007 et donc que le partenariat est apparu peu après. Comme l’explique Mme Barbeau, une telle décision de séparer les actions entre plusieurs partenaires peut être bénéfique pour bien gérer les risques lorsqu’une entreprise est nouvelle. Lorsqu’elle atteint sa maturité, cela est moins nécessaire.