Lemire-Charlebois devra répondre aux accusations d’homicide involontaire avec arme à feu, de décharge d’arme à feu, de possession d’arme illégale et de possession d’arme au dessein dangereux qui pèsent sur lui. Le père de famille de 33 ans est présentement détenu et il restera incarcéré pour la suite des procédures. Le suspect de Saint-Hyacinthe est connu du corps policier.
Son enquête sous caution aura lieu le 22 août par visioconférence. Son avocat, Me Alain Dubois, devait prendre connaissance des preuves dans le dossier mercredi. Une interdiction de communiquer avec les proches de la victime a été émise par le juge Sacha Blais.
L’histoire qui a retenu toute l’attention des citoyens de la municipalité Saint- Bernard-de-Michaudville dans les derniers jours a connu un dénouement plutôt surprenant. Si, au départ, la Sûreté du Québec (SQ) croyait que la mort de Durand-Laporte n’était qu’un simple incident, des éléments d’enquête ont démontré qu’il aurait été victime d’un homicide.
Rappel des faits
Le jeudi 11 août, vers 21 h 30, les policiers de la Sûreté du Québec ont été appelés à se rendre sur le 5e Rang à Saint-Bernard-de-Michaudville après que le corps sans vie d’un homme a été découvert sous un bateau près de l’eau. Il s’agissait de la dépouille de Danny Durand-Laporte, âgé de 31 ans, de Saint-Hyacinthe. Son décès a été constaté sur place.
À la suite de la découverte du corps inanimé à Saint-Bernard-de-Michaudville, les policiers ont été appelés à se rendre dans le stationnement d’un motel situé aux abords de l’autoroute 20 à Saint-Liboire, puis à Drummondville pour récupérer des éléments dans l’enquête. « Les circonstances nébuleuses ont amené les enquêteurs à faire des vérifications dans d’autres lieux », raconte le porte-parole de la SQ, Jean Ruel.
L’histoire laisse croire que l’homicide aurait été commis dans le stationnement de l’ancien motel Laliberté à Saint-Liboire et que le corps de la victime aurait été transporté sur une quarantaine de kilomètres pour être abandonné à Saint-Bernard-de-Michaudville.
Une pluie de messages d’amis proches de la victime a déferlé sur sa page Facebook peu de temps après l’annonce de son décès. « Dernièrement, tu m’as dit que tu voulais changer parce que tu étais écœuré de cette vie […] tu me manquais déjà, mais là, tu vas manquer à plusieurs d’entre nous », pouvait-on lire de la part d’un de ses amis. Cette publication a été retirée depuis.