Dans cette nouvelle intrigue, on retrouve les personnages de Fernand Dupré et de son épouse Henriette, qui forment une famille avec leur jeune fils Maurice. L’histoire se poursuit dans la région de Saint-Pie et de Saint-Hyacinthe, où elle a pris place dans le premier tome, mais se transporte cette fois en 1945, alors que la Deuxième Guerre mondiale tire à sa fin.

L’expansion de la syndicalisation en milieu industriel, tout comme la francisation des entreprises, majoritairement anglophones, sont des thèmes qui tapissent ce nouveau tome. Fernand sera d’ailleurs recruté au sein de l’Ordre de Jacques-Cartier, une société secrète visant à faire avancer les intérêts des Canadiens français catholiques, en plus de militer pour qu’un syndicat se forme à l’usine de chaussures où il travaille dans des conditions exécrables.

La place des femmes dans les familles est aussi à l’avant-plan alors qu’on retrouve une Henriette esseulée à la maison en raison des nombreuses absences de son mari. Son quotidien sera néanmoins chamboulé lorsqu’un peintre américain de passage dans la région s’éprendra d’elle et voudra à tout prix faire son portrait, ce qui lui fera perdre ses repères.

Inspirée par la vie des membres de sa propre famille pour cette série, Josée Ouimet remet en contexte les débats de la société de l’époque auxquels sont confrontés ses personnages tout en intégrant des références de l’histoire de la grande région maskoutaine.

Le second tome de La Faute des autres, Les réalités, est en librairie depuis la fin septembre. La maison d’édition Hurtubise a déjà confirmé qu’un troisième et dernier tome est en écriture.