De plus en plus nombreux sont les adeptes du « recycl’art » qui allie le respect de la nature et la création artistique. Pour Julie Lalonde, c’est à l’adolescence que cette tendance a pris un sens.
« J’ai vu mon frère faire des oeuvres avec à peu près n’importe quoi dans ma jeunesse. Il a construit sa maison avec un tas d’objets recyclés. J’ai donc baigné là-dedans », raconte Mme Lalonde.
Enseignante en éducation physique à l’école secondaire Saint-Joseph, c’est depuis 1998 que la Maskoutaine s’est tournée vers l’art à titre de passe-temps. Elle a suivi une formation avec l’artiste Tania Lebedeff, à Saint-Hilaire, qui l’a encouragée à suivre la voie de l’art spontané.
Depuis, Mme Lalonde récupère tout ce qu’elle trouve. Fer à cheval, pelle, patte de poêle à bois ou pièce de piège à homard, l’artiste garde tout ce qu’elle trouve dans les ventes de garage, les friperies ou aux abords des routes du Québec, ou encore, à l’étranger lorsqu’elle voyage.
« Mon conjoint m’aide beaucoup pour ramasser des pièces. Il m’a réservé un grand atelier dans sa maison et une section de son garage où je peux entreposer ce que je trouve », dit-elle.
Une fois que les objets ont reçu une cure de rajeunissement, certains peuvent reprendre vie à travers une oeuvre utilitaire pour la maison ou l’extérieur, tandis que d’autres prennent une direction purement artistique.
Au total, l’exposition Rien ne se perd, tout se crée présente près d’une quarantaine d’oeuvres réalisées depuis 2006, y compris des toiles peintes à l’acrylique.
Pour connaître les heures d’ouverture pour l’exposition, on peut consulter le site Internet de la bibliothèque T.-A.-St-Germain à l’adresse www.mediatheque.qc.ca.