18 mai 2017 - 00:00
Saint-Thomas-d’Aquin
KC Diesel annonce son départ
Par: Jean-Luc Lorry
Sur la photo dans l’ordre habituel, le directeur général de Saint-Hyacinthe Technopole, André Barnabé, et les propriétaires de KC Diesel, Kevin Lussier et Nicolas Chicoine.   Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sur la photo dans l’ordre habituel, le directeur général de Saint-Hyacinthe Technopole, André Barnabé, et les propriétaires de KC Diesel, Kevin Lussier et Nicolas Chicoine. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sur la photo dans l’ordre habituel, le directeur général de Saint-Hyacinthe Technopole, André Barnabé, et les propriétaires de KC Diesel, Kevin Lussier et Nicolas Chicoine.   Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Sur la photo dans l’ordre habituel, le directeur général de Saint-Hyacinthe Technopole, André Barnabé, et les propriétaires de KC Diesel, Kevin Lussier et Nicolas Chicoine. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

En début de semaine, les propriétaires de KC Diesel ont annoncé le déménagement de leur entreprise, actuellement située sur l’avenue Pinard, dans le parc industriel Théo-Phénix.


En décembre, nous indiquions dans nos colonnes que cette entreprise spécialisée dans la réparation et le reconditionnement de moteurs diesel pour les camions avait enclenché le processus pour acquérir un terrain vacant sur l’avenue Émilien-Letarte.

« Nous allons commencer les travaux de construction dès l’obtention du permis. Nous prévoyons déménager cet automne », a indiqué Kevin Lussier, président de KC Diesel et coactionnaire de l’entreprise avec Nicolas Chicoine.

Les travaux de construction estimés à 1,3 M$ permettront l’élévation d’un bâtiment industriel d’une superficie de plus de 20 000 pieds carrés. 

Les propriétaires de KC Diesel comptent embaucher trois mécaniciens spécialisés en moteur diesel qui viendront s’ajouter aux 10 employés actuels.

Pressions de la Ville

Ces démarches pour se trouver un autre local font suite aux pressions exercées par laVille de Saint-Hyacinthe envers KC Diesel, en raison du non-respect de la réglementation municipale.

Rappelons que cette entreprise est locataire depuis le 1er juin 2015 d’une bâtisse industrielle dans le secteur Saint-Thomas-d’Aquin où le zonage ne l’autorise pas à exercer ses activités. 

Comme les propriétaires n’ont jamais voulu suspendre leurs opérations sous prétexte de la bonne marche de leurs affaires et du refus de licencier le personnel, la Ville s’était adressée aux tribunaux en janvier 2016.

L’audience des parties qui devait se tenir début juin n’aura finalement pas lieu.

Souhaitant garder cette entreprise sur le territoire maskoutain, l’équipe de Saint-Hyacinthe Technopole a soutenu KC Diesel dans la recherche d’un autre emplacement.

« Je souhaite remercier les dirigeants de l’entreprise d’avoir accepté d’envisager les différents scénarios que nous leur avons proposés et d’avoir choisi de s’enraciner chez nous », a souligné André Barnabé, directeur général de Saint-Hyacinthe Technopole.

Cette corporation privée dédiée au développement économique de la Ville avait organisé dans ses murs, un point de presse pour officialiser cette relocalisation.

Les deux entrepreneurs ont fait part de leur satisfaction envers Saint-Hyacinthe Technopole. « Nous avons été encadrés par Saint-Hyacinthe Technopole du début à la fin de notre projet. Comme nous réparons également des moteurs de tracteurs, nous voulions absolument demeurer à Saint-Hyacinthe », a précisé M. Lussier.

Soulagement des résidents

La confirmation du déménagement de KC Diesel soulage plusieurs citoyens qui demeurent à proximité de cette entreprise.

« Les résidents de la rue de la Fenaison et de l’avenue Pinard se réjouissent et applaudissent le départ de KC Diesel. La place de cette entreprise est définitivement dans un parc industriel », a commenté sous couvert de l’anonymat, un résident du quartier.

Quant au propriétaire du bâtiment loué à KC Diesel, il doit maintenant trouver un nouveau locataire. 

« Depuis quelques mois, nous travaillons sur différentes options pour remplacer KC Diesel. Il est certain que je ne mettrai pas à terre ma bâtisse », nous a indiqué Jean-Guy Dubé, propriétaire de l’édifice industriel.

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