28 janvier 2016 - 00:00
Nommé ministre à sa première participation
Keven Brasseur brille au Parlement étudiant du Québec
Par: Alain Bérubé
Keven Brasseur a participé, au début janvier, à la 30e édition du Parlement étudiant du Québec. Il a été nommé ministre des Transports et Infrastructures lors de l’accession au pouvoir de son parti, les Bleus. Photo courtoisie Diane Auberson-Lavoie

Keven Brasseur a participé, au début janvier, à la 30e édition du Parlement étudiant du Québec. Il a été nommé ministre des Transports et Infrastructures lors de l’accession au pouvoir de son parti, les Bleus. Photo courtoisie Diane Auberson-Lavoie

Keven Brasseur a participé, au début janvier, à la 30e édition du Parlement étudiant du Québec. Il a été nommé ministre des Transports et Infrastructures lors de l’accession au pouvoir de son parti, les Bleus. Photo courtoisie Diane Auberson-Lavoie

Keven Brasseur a participé, au début janvier, à la 30e édition du Parlement étudiant du Québec. Il a été nommé ministre des Transports et Infrastructures lors de l’accession au pouvoir de son parti, les Bleus. Photo courtoisie Diane Auberson-Lavoie

Pour sa première participationau Parlement étudiant du Québec, ­Keven Brasseur n’a pas raté sa rentrée. Le Valois âgé de 20 ans, qui étudie en Techniques de gestion du commerce au Cégep de Saint-Hyacinthe, a su se démarquer en accédant au cabinet des ministres.

Celui qui occupe la présidence du ­Regroupement des étudiants et ­étudiantes du Cégep de Saint-Hyacinthe (RÉÉCSH) a su tirer son épingle du jeu en étant nommé ministre des ­Transports et des Infrastructures. Keven Brasseur faisait partie du Caucus des Bleus.

« Notre parti était davantage de gauche, axé sur des valeurs sociales-­démocrates alors que les Rouges ­préconisaient une approche plus ­conservatrice. Même si les Bleus correspondaient davantage à qui je suis, les Rouges m’ont approché afin de joindre leurs rangs. C’est quand même très ­flatteur », raconte Keven en souriant.

En tant que ministre, le jeune Valois a proposé notamment un plan d’électrification des transports, incluant la relance du projet de train de banlieue à Saint-Hyacinthe.

« Chaque participant doit bien se ­préparer, car il faut constamment ­improviser et répondre à des questions étoffées. Mais mon parti, qui m’a nommé ministre malgré mon manque d’expérience au Parlement étudiant, m’a grandement fait confiance et je crois m’être bien débrouillé. Je suis très perfectionniste », confie Keven ­Brasseur.

Ce dernier affirme avoir réellement ­apprécié son passage au Parlement ­étudiant, qui en était à sa 30e édition et qui regroupait 140 participants.

« C’est un privilège unique d’être dans ce grand monument qu’est ­l’Assemblée nationale. Le fait d’y siéger est un honneur. J’ai pu ainsi comprendre à quel point l’adversité est un mal nécessaire pour en apprendre ­davantage sur soi. Et je souhaite ­participer de nouveau à ce bel exercice démocratique », dit-il.

Bien qu’il se destine à des études ­universitaires en comptabilité, Keven Brasseur rêve de faire carrière en ­politique. Il est actuellement impliqué au sein de la Coalition Avenir Québec, même s’il affirme être un « souverainiste de gauche ».

« Je suis ouvert à échanger sur diverses idées et opinions, car c’est très enrichissant. De manière générale, j’aime m’impliquer dans la communauté, comme je le fais actuellement ­au Relais pour la vie de la MRC d’Acton. Ce n’est pas impossible que d’ici quelques années, je me lance en politique active et si ça arrive, ce sera dans le respect et avant tout en tant que véritable défenseur des citoyens », conclut-il.

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