L’édition du COURRIER du 13 juillet dévoilait que le fonds de commerce de l’entreprise en affaires depuis 1995 sur la rue des Cascades était en vente au prix de 100 000 $ plus taxes. Les nouvelles propriétaires n’ont pas voulu indiquer quel a été le montant final de la transaction. Celle-ci s’est officialisée le 28 juillet et la Brûlerie a rouvert ses portes le 8 août.
Un changement de vie
C’est en juin que les deux propriétaires de L’Alter Ego, un centre d’intervention auprès des jeunes et de leur famille, ont décidé d’aller de l’avant avec ce projet. Auparavant, elles avaient appris que le bâtiment abritant leur entreprise sur l’avenue du Palais était vendu et qu’elles devraient relocaliser leurs locaux en avril 2024.
Elles avaient alors rencontré le même courtier pour lui mentionner qu’elles désiraient acheter une franchise et, à ce moment, il les a informées que la Brûlerie Mondor était à vendre. En fait, les deux femmes songeaient depuis un moment à conserver seulement L’Alter Ego et à délaisser leur autre emploi dans une école. Marie-Maude et Stéphanie travaillent ensemble depuis quatre ans et s’étaient déjà côtoyées auparavant au primaire.
« Nous aimons l’emplacement, car nous sommes proches de la communauté et nous voulons que les clients soient détendus en venant ici », a affirmé Stéphanie. « Ça nous permet de garder un contact avec les gens, comme en tant qu’intervenantes, et d’être dans le positif et dans l’action. C’est aussi stimulant, car nous sommes constamment en apprentissage », a renchéri Marie-Maude.
Des changements en vue
Les deux nouvelles propriétaires croient que la formule actuelle du commerce est gagnante. Toutefois, plusieurs clients demandent à ce que les heures d’ouverture soient prolongées. Cela est dans leurs plans, mais elles préfèrent être à l’aise dans ce nouvel emploi avant. Elles pourraient aussi engager éventuellement du nouveau personnel. Actuellement, la Brûlerie Mondor compte une seule employée, est ouverte cinq jours par semaine et ferme à 15 h.
Marie-Maude et Stéphanie désirent aussi redonner un peut d’amour au local. Elles songent à refaire la décoration et à remettre des tables à proximité de la machine à torréfaction. L’offre alimentaire pourrait aussi être bonifiée, en ajoutant par exemple des déjeuners maison prêts à emporter.