Selon les prévisions, en 2032, il manquera 693 places dans les écoles secondaires de la MRC des Maskoutains. Les prévisions ont généralement sous-estimé le nombre d’élèves de 10 % au cours des dernières années, souligne le directeur des Services des ressources matérielles du CSSSH, Jean-François Soumis, dans un rapport remis au conseil d’administration. Le CSSSH demande donc à nouveau au ministère de l’Éducation le financement pour construire une école secondaire sur son territoire. Les délais de construction pour une école secondaire neuve varient de six à dix ans.
« Au cours des dernières années, notre Centre de services scolaire a connu une importante croissance de l’effectif au primaire. Dans les prochaines années, la tendance prévue par la direction des analyses statistiques du ministère de l’Éducation indique une stabilité ou une légère diminution selon les secteurs. Par le passé, ces indicateurs statistiques ont légèrement sous-estimé le nombre d’élèves », peut-on lire.
Pour le moment, la polyvalente Robert-Ouimet à Acton Vale offre encore des disponibilités d’espace, mais le modèle du CSSSH permet difficilement de déplacer la clientèle. La pression devrait être réduite grâce à l’agrandissement de l’école secondaire Casavant, soit l’aile Pratte, mais le déficit de places grossira tout de même au fil des années.
Par ailleurs, le CSSSH a à nouveau demandé le financement pour agrandir l’atelier Multi de l’École professionnelle de Saint-Hyacinthe. L’établissement a obtenu une nouvelle carte d’enseignement pour le cours de finition en béton, mais n’a pas d’espace permanent pour l’offrir.
Besoin d’espace au primaire
Encore une fois, le Centre de services scolaire a demandé l’ajout d’un édifice à l’école Henri-Bachand à Saint-Liboire afin d’ajouter un local pour l’enseignement de la musique et deux classes de préscolaire 4 ans. Ce projet permettrait de remplacer le local temporaire qui est présentement aménagé dans le pavillon existant. On trouve une classe modulaire à cet endroit. La classe de musique se tient actuellement dans la sacristie.
Étant donné sa vétusté, il n’est pas recommandé de rénover l’immeuble Saint-Louis de l’école aux Quatre-Vents. Le CSSSH demande donc plutôt sa reconstruction puisque les coûts seront moins élevés que de procéder à une rénovation.
L’école de Saint-Simon toujours en attente
Cela fera bientôt cinq ans que le CSSSH a obtenu l’autorisation d’agrandir l’école Notre-Dame-de-la-Paix. À deux reprises, l’organisation a reçu des soumissions beaucoup plus élevées que le budget accordé, sans obtenir de majoration du financement de la part du ministère de l’Éducation.
Des représentants du CSSSH et du ministère se sont rencontrés à la fin du mois d’octobre à ce sujet. « Le dossier progresse bien. Actuellement, les professionnels effectuent une analyse détaillée des plans afin de tenter de réduire le coût de construction tout en maintenant les standards du Guide de planification immobilière du ministère de l’Éducation. D’autres rencontres sont prévues au cours des prochains mois avec le Ministère. Le CSSSH demeure optimiste quant au dénouement de la situation », assure la porte-parole du CSSSH, Esther Charrette.
Le projet consiste à agrandir l’école de cinq classes, dont une pour une maternelle 4 ans, et d’un gymnase. Le CSSSH dispose d’un budget de 7,5 M$, octroyé en 2019. Notons que ce montant inclut les coûts de construction et les autres frais afférents, comme les honoraires professionnels.