Les écoles étant évidemment fermées, la priorité de l’équipe dirigeante devient maintenant d’assurer la santé et la sécurité de ses employés, mais aussi de contribuer à l’effort social en temps de crise. Ainsi, la CSSH se voit appeler à « prêter main-forte au réseau de la santé », a affirmé Mme Dupré. Le milieu scolaire compte en effet des ressources humaines particulièrement utiles par les temps qui courent, comme des enseignants à la formation professionnelle qualifiés dans le domaine de la santé ou bien des psychologues, a-t-elle donné en exemple. Côté matériel, des masques et des gants utilisés à l’école René-Saint-Pierre ont aussi été fournis au réseau de la santé.
Dans le cas de l’élève de la polyvalente Hyacinthe-Delorme testé positif à la COVID-19, la CSSH a également collaboré avec la santé publique en fournissant les informations nécessaires à son enquête et en relayant les messages à sa communauté par la suite. Les médias sont néanmoins référés au service des communications de la santé publique dans ce dossier, laquelle n’a pas fourni beaucoup plus d’informations au COURRIER (voir autre texte).
Services essentiels
Maintenant qu’on sait que la reprise des classes n’aura pas lieu avant le 1er mai (au minimum), la CSSH se concentre sur les activités absolument nécessaires, comme offrir les services de garde d’urgence au personnel de la santé et des autres secteurs essentiels. Les lieux n’ont pas changé depuis la semaine dernière, mais de plus en plus d’enfants y sont accueillis. En date de mardi, ils étaient par exemple 41 dans les six écoles, a informé Mme Dupré. Les employés sont toutefois relayés depuis peu grâce à un « appel à tous » lancé par la commission scolaire, auquel 150 personnes ont répondu, a souligné avec fierté la directrice générale de la CSSH.
Le personnel affecté à la rémunération est aussi toujours au boulot, sachant que bien des ménages vont maintenant dépendre de la paie du membre de la famille qui travaille dans le secteur public, ce qui est déjà une situation avantageuse.
Pour ce qui est de planifier un éventuel retour en classe, dont on ignore encore le moment, « on n’est pas encore là », reconnaît Mme Dupré. La commission scolaire est en attente de directives de Québec, notamment pour la récupération des effets personnels dans les écoles, qui devra encore attendre pour l’instant. Même principe pour la mise en place d’une plateforme pédagogique en ligne, dont on ignore toujours l’échéancier.
Visiblement, un grand « flou » entoure encore la suite des choses et la seule évidence est que le « quotidien est mis de côté » en ce moment, résume Caroline Dupré, une situation qu’on peut généraliser à bien des secteurs.