En point de presse mardi, la députée du Parti libéral du Québec a affirmé à La Presse réclamer de nouveau une enquête administrative. En juillet 2022, le ministère de l’Éducation avait annoncé les conclusions de son enquête par le biais d’un communiqué de presse. Mme Rizqui a souligné que les policiers se sont occupés de la partie criminelle de l’enquête, mais qu’il manque tout de même une véritable enquête indépendante.
« C’est au ministère de l’Éducation d’aller au fond des choses et il ne peut pas enquêter dans sa propre cour », a-t-elle affirmé à La Presse.
M. Brisebois ne fait pas l’objet d’accusation criminelle, mais on lui reproche de ne pas avoir agi lorsque des employés et d’ex-employés ont affirmé à La Presse avoir dénoncé à la direction certains comportements des accusés en vain. M. Brisebois était directeur de l’établissement à ce moment et n’avait pas souhaité donner sa version des faits.
Patrice Brisebois entrera en poste le 1er juillet au CSSSH. Il a commencé sa carrière en 1998 en tant qu’enseignant pour le Centre de services scolaire des Grandes Seigneuries. Il a aussi occupé les postes de directeur adjoint d’établissement, de directeur d’établissement et de directeur adjoint du Service de l’organisation scolaire et du transport scolaire. Depuis 2021, il était directeur du Service des technologies de l’information au Centre de services scolaire de Laval.
Dans la même séance du conseil d’administration, le CSSSH a annoncé la nomination de Karine St-Germain à la direction générale adjointe. Elle assumait l’intérim depuis février. À ces deux postes s’ajoute celui de Daniel Camirand, qui occupe à temps partiel, en préretraite, des tâches de direction générale adjointe.
« Le CSSSH est sensible aux préoccupations exprimées et reçoit les commentaires avec beaucoup d’attention,mentionne la porte-parole du CSSSH, Esther Charette. Il importe cependant de rappeler que M. Brisebois ne fait l’objet d’aucune accusation, à quelque niveau que ce soit. »