« Le but de cette dernière célébration était vraiment d’accompagner les paroissiens pour qui cette dernière messe a été très émotive. Quelques-uns étaient d’ailleurs en larmes pendant la cérémonie. C’était très touchant. Mais ensuite plusieurs paroissiens sont venus me dire que la messe leur avait apporté du réconfort et qu’elle leur avait permis de boucler la boucle», a confié au COURRIER le curé de la paroisse, Guy Pelletier.

L’église sera bientôt démolie pour permettre la reconstruction de l’école des Passereaux, tandis que les célébrations religieuses de la paroisse se déroulent à l’église Sainte-Eugénie, dans le quartier Douville, depuis le 1er janvier.

En plus de l’homélie de l’évêque de Saint-Hyacinthe, Mgr Christian Rodembourg, et des bons mots du curé Pelletier en soutien aux paroissiens, plusieurs gestes significatifs ont été posés pour aider les paroissiens à tourner la page sur l’histoire de cette église construite en 1953 et sur la communauté paroissiale fondée en 1921.

Puisque la lampe du sanctuaire, allumée en permanence depuis la construction de l’église, a été déménagée à l’église Sainte-Eugénie, un cierge allumé a été remis à chaque paroissien pour démontrer qu’ils portaient cette lumière en eux-mêmes. « Cette lampe représentait la présence du Christ en ce lieu et ce geste voulait démontrer qu’elle existe autrement. Nous sommes tous appelés à la porter en nous », a illustré le curé.

Un banc d’église avait aussi été utilisé pour y réaliser un décor liturgique regroupant les anciens et nouveaux livres sacrés. « Encore une fois, le but était de faire le lien avec les paroissiens qui porteront tous ces souvenirs en eux », a-t-il ajouté.

Un cierge a été allumé en leur honneur et un autre pour honorer la mémoire de tous les fidèles qui ont fait partie de cette communauté et qui ne sont plus là. Une minute de silence a également été observée pour ces derniers. Un dernier cierge a également brillé pour tous les bénévoles qui ont mis la main à la pâte, qui ont aussi été nommés spontanément.

La cérémonie a pris fin par une touchante procession. Deux grandes statues représentant Joseph et Marie, des reliques de l’église Saint-Joseph, ont aussi suivi les paroissiens à Douville.