23 décembre 2021 - 07:00
Tests rapides en pharmacie
La distribution se fait au compte-goutte
Par: Sarah Villemaire
Depuis lundi, les pharmacies distribuent gratuitement des autotests à leur clientèle. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Depuis lundi, les pharmacies distribuent gratuitement des autotests à leur clientèle. Photo Robert Gosselin | Le Courrier ©

Les autotests de dépistage pour la COVID-19 se font rares à Saint-Hyacinthe où pratiquement toutes les pharmacies du coin sont présentement en rupture de stock.

Depuis lundi, la patience est de mise pour tous ceux et celles qui souhaitent se procurer une boîte de tests rapides COVID-19 disponibles gratuitement en pharmacie. Avec la montée grandissante des cas positifs dans la région, plusieurs personnes se sont passé le mot afin de dénicher l’une de ces trousses. Par manque d’effectifs, des Maskoutains doivent malheureusement rebrousser chemin une fois rendus sur les lieux. « On reçoit 108 boîtes par jour, mais ça ne suffit pas pour combler la demande. Tous les autotests ont trouvé preneur dès la première journée », explique une adjointe en pharmacie de Saint-Hyacinthe. Certaines pharmacies sont encore en attente de livraison qui tarde à arriver. « Je n’ai toujours pas reçu la commande que je devais recevoir aujourd’hui. Selon les consignes qui nous ont été transmises, on devrait recevoir le double de la quantité non reçue dans les prochains jours, mais tout ça reste à clarifier », affirme un pharmacien propriétaire affilié à une bannière pharmaceutique de la région.

À cette problématique s’ajoute la fatigue des troupes derrière le comptoir d’ordonnances qui, en plus de servir la clientèle en cette période généralement achalandée, doit aussi gérer la distribution des trousses. « C’est présentement difficile à gérer, car on reçoit beaucoup d’appels et cette surcharge occasionne du stress chez les employés qui doivent faire des heures supplémentaires. Les clients ne sont pas toujours gentils et les employés ne sont pas insensibles à ce genre de comportement », confie le pharmacien propriétaire.

À chacun sa méthode

À ce jour, les consignes entourant le mode de réservation de ces tests varient présentement d’une pharmacie à l’autre. Bien que certaines priorisent la prise de rendez-vous en ligne, d’autres offrent les boîtes disponibles aux clients qui sont arrivés tôt le matin à la succursale en question. La prise de rendez-vous téléphonique est par contre moins souhaitée en raison du grand achalandage des appels à l’approche de temps des fêtes. « On prend le moins possible des réservations par téléphone, car ça serait trop long de rappeler les gens surtout si on ne connaît pas les dates de livraison. Bien entendu, on fait des exceptions pour les gens qui n’ont pas l’internet à la maison. On les inscrit sur une liste d’attente et on les appelle en temps et lieu », explique le pharmacien.

De son côté, la bannière Jean Coutu affirme qu’il est préférable de consulter directement le site internet de la pharmacie de son quartier pour connaître les modalités de réservation. « Je peux vous assurer qu’autant chez Jean Coutu que chez Brunet, on peut connaître la façon de se procurer son test en allant sur le site internet de la pharmacie désirée », mentionne Catherine Latendresse, chef des communications du Groupe Jean Coutu. Les sites Internet des autres bannières consultés par LE COURRIER affichaient également cette information.

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