Ces temps-ci, les bonnes nouvelles sont comme les places de camping en juillet prochain : y en n’a pas beaucoup, elles sont loin, pis elles disparaissent vite!
Mais en cherchant bien, y a moyen de trouver. Parfois, suffit de changer notre angle de vision. Par exemple : oui, les nuits sont frettes, mais… les journées rallongent. Ou encore : oui, l’économie va mal, mais… les fermes reviennent!
Ben oui toé. Entre 1996 et 2016, il s’est perdu 7000 fermes au Québec. Dans les dernières années, le phénomène a ralenti, puis s’est stabilisé et… en 2020, terrible année pourtant, boum! Il s’ouvre plus de fermes qu’il ne s’en ferme. Que j’aime cette phrase!
Et ce sont des fermes écologiques à plus petite échelle qui sont le cœur de ce mouvement porté par de jeunes entrepreneurs proposant des productions plus diversifiées et visant les marchés locaux. « Les fermiers de famille, l’agriculture de proximité, la transformation alimentaire sur la ferme, ce sont tous des facteurs qui expliquent l’augmentation que l’on a observée », constate le président de l’UPA, Marcel Groleau.
C’est un nouvel essor pour les ruraux qui verront des familles s’installer et des écoles rester ouvertes. Pis avant longtemps, leur village aura une microbrasserie, pis un poète pour chanter leurs louanges! Ok, c’est une nouvelle qui fait moins la manchette qu’une gouverneure générale précieuse et ridicule, mais c’est une superbe nouvelle pour le terroir, l’occupation du territoire pis le long terme. Rajoutez tous ces urbains qui démarrent un jardin ou ceux qui reprendront contact avec la nature sur les terrains de camping qu’ils ont eu le temps de louer, pis on peut se dire qu’au moins, sur la terre de chez nous, il se passe quelque chose de bon.