Comme le proclame le mantra publicitaire du monde des affaires : l’image est tout. Elle peut prendre des années à bâtir et une seconde pour s’effondrer. Et selon vous, qu’elle est l’image qui « pop » dans la tête des gens lorsqu’ils parlent de Saint-Hyacinthe?
Ils ne voient pas nos superbes infrastructures, nos nombreuses institutions d’enseignement ou la jolie piste cyclable qui longe l’usine de biométhanisation de notre magnifique terre d’innovation et le million de dollars dépensé en publicité pour vanter notre ville… ils voient des poissons morts sur l’eau brune.
Parfois sans même l’avoir jamais vue, ils ont l’image d’une rivière boueuse, affreuse et pollueuse. Ils en parlent comme on parle d’un monstre mythique, une hydre hideuse, un kraken crasseux et bien sûr, on exagère comme dans les légendes. La réalité est plus nuancée, j’oserais dire floue. Néanmoins, dans l’imaginaire collectif québécois, la Yamaska, c’est des poissons qui flottent sur le dos. Et parce que la rivière nous définit, l’image des Maskoutains n’est pas très brillante non plus.
Ce « flushgate » est une publicité forte et négative qui restera longtemps dans la tête des gens. La seule façon de briser cela est de répliquer avec une image encore plus forte, mais positive et qui marquerait durablement les esprits. Combattre le feu par le feu? Non, par l’eau!
Une fois par an, les élus de la ville descendraient dans la rivière Yamaska, s’y baigneraient et en boiraient un grand verre sous l’oeil des caméras et en direct sur Internet. Au lieu d’une grande corvée, on appellerait ça, la Grande Gorgée! Partout au Québec (même au pays et dans le monde) on parlerait de nous et notre rivière avec fierté et admiration. Parce que vous pouvez être sûrs que si les responsables de la Yamaska devaient s’y baigner, la job serait faite en ta!