10 septembre 2020 - 14:16
Achat de la EWE par la FML
La lutte maskoutaine se poursuivra sous un nouveau jour
Par: Maxime Prévost Durand
Avec l’achat de la EWE par la FML, le public maskoutain pourra voir de nouveaux talents locaux de qualité, dont Thomas Dubois (sur la photo), un résident de la région qui est l’un des lutteurs les plus en vue au Québec, tant en solo qu’avec son coéquipier Mathieu St-Jacques au sein du duo TDT. Photo FML - Béaphotographe

Avec l’achat de la EWE par la FML, le public maskoutain pourra voir de nouveaux talents locaux de qualité, dont Thomas Dubois (sur la photo), un résident de la région qui est l’un des lutteurs les plus en vue au Québec, tant en solo qu’avec son coéquipier Mathieu St-Jacques au sein du duo TDT. Photo FML - Béaphotographe

Après une aventure qui aura duré près de trois ans, la EWE, qui organisait des galas de lutte sur le territoire maskoutain, vient de changer de mains. La Fédération montérégienne de lutte (FML), menée par son président Éric Ouimet, en a fait l’acquisition récemment, entamant du même coup son expansion hors de la région de Saint-Jean-sur-Richelieu, où l’organisation œuvre depuis un an.

Même s’il s’agit encore d’une jeune fédération, la FML a connu un succès retentissant en attirant jusqu’à 500 spectateurs dans ses galas. Avec des lutteurs québécois de renom et un produit de qualité, elle se démarque sur la scène provinciale et entend bien démontrer pourquoi lors de ses premiers galas à Saint-Hyacinthe, lorsque ceux-ci pourront reprendre.

« Ce sera le jour et la nuit avec ce qu’on voyait à la EWE », promet le président de l’organisation, Éric Ouimet, confiant de ce qu’il peut apporter à la lutte maskoutaine.

Il faut dire que le président de la FML gravite dans ce milieu depuis plus d’une vingtaine d’années et jouit d’une grande expérience. Le fondateur de la EWE, Sébastien Doucet, et son associé Georges-André Roy avaient même fait appel à lui comme mentor lors des derniers galas présentés dans la région, ce qui avait eu un effet bénéfique sur le produit et les retombées. La pandémie aura toutefois eu raison des ambitions du duo, qui a préféré passer au suivant pour la suite de la EWE. De son côté, Éric Ouimet a saisi cette opportunité pour entamer son expansion, même si cela n’était pas prévu aussi rapidement.

D’autres visages

Cette acquisition de la EWE par la FML devrait permettre de voir de nouveaux visages rivaliser dans l’arène à Saint-Hyacinthe.

Des lutteurs de la région comme Mike Marston et Thomas Dubois, qui connaissent du succès partout en province et qui n’ont jamais lutté à la EWE, pourraient notamment faire partie des talents qui seront présentés par la FML, projette Éric Ouimet. Le champion actuel de la FML est un autre talent local, note-t-il. Il s’agit d’Exess (Mathieu Degronge), que l’on a pu voir déjà à la EWE, et qui lutte avec son fils Nathan.

D’autres lutteurs comme l’imposant Beast King FTM, Paul Goliath et El Mosquito, qui luttent avec la FML à Saint-Jean-sur-Richelieu, devraient faire partie d’éventuels galas maskoutains. Quelques habitués de la EWE devraient aussi revenir, comme Ricky « Macho Prince » Starr, Farmer Punk et Gorgeous Mike.

L’expérience des spectateurs sera elle aussi bonifiée par des écrans géants, de la fumée et de multiples lumières. Tout le gros jeu finalement. Un partenariat avec Brasseurs du Monde a même déjà été conclu à titre de fournisseur local officiel pour abreuver les spectateurs, a annoncé Éric Ouimet, qui a une entente similaire avec la microbrasserie johannaise Lagabière pour ses spectacles de Saint-Jean-sur-Richelieu.

Les galas maskoutains continueront par ailleurs d’être présentés aux Loisirs La Providence, comme c’était déjà le cas. Il est prévu que ceux-ci se tiennent chaque troisième samedi du mois.

Vu le contexte actuel, les amateurs de lutte de la région risquent de devoir être patients avant de pouvoir constater ces changements. « On vise le mois de mars pour recommencer. On aime mieux prendre du recul avec tout ce qui se passe. On veut maximiser la sécurité des lutteurs et de la foule », assure Éric Ouimet. Si la situation s’améliore, il n’est toutefois pas écarté que des galas soient organisés plus rapidement.

image