Mme Goulet, qui œuvre maintenant à la Société Saint-Jean-Baptiste Richelieu-Yamaska, a confirmé au COURRIER qu’elle avait très envie de faire le saut en politique municipale tout en visant la mairie.
« J’y réfléchis, mais ce n’est pas encore la période électorale, et il n’y a rien d’officiel : ça viendra en temps et lieu. Ça va commencer le 22 septembre (début de la période de présentation des déclarations de candidature) et en attendant, je lis, je m’informe. J’encourage d’ailleurs les gens à se présenter aux élections, les femmes surtout. C’est bien plaisant de critiquer, mais on peut aussi s’impliquer », estime-t-elle.
Les chances que Claude Corbeil puisse continuer de voguer jusqu’à une réélection sans opposition viennent donc de diminuer d’un cran. Celle qui pourrait se dresser en travers de son chemin l’a souvent interpelé dans un dossier en particulier, celui de la taxe compensatoire pour services municipaux rendus. Il s’agit d’une autre taxe sur la valeur foncière que la Ville impose aux organismes propriétaires qui ont été exemptés de taxe foncière générale en vertu d’une décision de la Commission municipale du Québec.
La façon dont Mme Goulet remplissait son mandat ne plaisait pas à tout le monde parmi les membres de la CDC, comme l’indique le conflit interne qui a mené à sa démission, au printemps 2017.