2 juillet 2015 - 00:00
Bébé enroulé dans une douillette
La mère écope de 18 mois de prison
Par: Jennifer Blanchette | Initiative de journalisme local | Le Courrier
La mère du bébé asphyxié dans une douillette sera emprisonnée pour 18 mois, suivi d’une période de probation de 2 ans. Photothèque | Le Courrier ©

La mère du bébé asphyxié dans une douillette sera emprisonnée pour 18 mois, suivi d’une période de probation de 2 ans. Photothèque | Le Courrier ©

La mère du bébé asphyxié dans une douillette sera emprisonnée pour 18 mois, suivi d’une période de probation de 2 ans. Photothèque | Le Courrier ©

La mère du bébé asphyxié dans une douillette sera emprisonnée pour 18 mois, suivi d’une période de probation de 2 ans. Photothèque | Le Courrier ©

La mère de la fillette enroulée dans une douillette, lui causant de lourds dommages neurologiques, a reçu sa sentence au palais de justice de Saint-Hyacinthe et sera emprisonnée pour 18 mois.

La femme avait été déclarée coupable d’avoir « omis de fournir les choses nécessaires à l’existence » de sa fille devant le juge de la Cour du Québec, Marc Nicolas Foucault.

Au terme de son incarcération, l’accusée sera en période de probation pour deux ans. Elle ne doit pas avoir de contacts avec le père de la fillette et ne doit pas se trouver en présence d’enfants de moins de 12 ans, sauf en présence d’un adulte responsable.

État neurovégétatif

En janvier 2011, le conjoint de la dame a enroulé sa fille dans une doudou, car elle refusait de dormir. Privée d’oxygène, l’enfant aujourd’hui âgée de 5 ans ans est dans un état neurovégétatif et présente un grave retard de développement, la privant même de son réflexe de déglutition.

Au lendemain de l’enroulement, le couple est allé au restaurant plutôt qu’à l’hôpital, et ce, même si l’enfant présentait des signes évidents de détresse physique.

Au tribunal, il a été mentionné que le bébé avait les lèvres bleues, était somnolent et ne répondait pas aux stimulis.

L’équipe médicale a conclu un cas d’asphyxie abusive ayant causé un état neurovégétatif. Le père a reconnu que ce n’était pas la première fois qu’il procédait à un enroulement.

Lors des représentations sur la peine, la procureure Claudie Gilbert a réclamé entre 18 et 24 mois d’emprisonnement pour la mère et 4 ans pour le père. L’homme devrait connaître sa sentence le 18 septembre.

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