5 novembre 2020 - 14:19
Municipales 2021
La moitié des conseillers reviennent, le maire toujours en réflexion
Par: Rémi Léonard
Photo tirée de la soirée électorale du 5 novembre 2017. Plusieurs candidats élus ou réélus à ce moment risquent de se présenter à nouveau en 2021, mais le maire Claude Corbeil est quant à lui toujours en réflexion. Photothèque | Le Courrier ©

Photo tirée de la soirée électorale du 5 novembre 2017. Plusieurs candidats élus ou réélus à ce moment risquent de se présenter à nouveau en 2021, mais le maire Claude Corbeil est quant à lui toujours en réflexion. Photothèque | Le Courrier ©

À près d’un an jour pour jour des prochaines élections municipales, fixées au 7 novembre 2021, au moins cinq élus maskoutains ont l’intention de solliciter un autre mandat à leurs électeurs, tandis que l’autre moitié n’est pas encore fixée sur la question.

C’est ce qui ressort d’un récent coup de sonde effectué par LE COURRIER auprès des principaux intéressés. Sur les blocs de départ, on retrouve donc Pierre Thériault (Yamaska), Bernard Barré (La Providence), André Beauregard (Douville), Linda Roy (Saint-Thomas-d’Aquin) et Jeannot Caron (Cascades), tous prêts à s’engager pour quatre années supplémentaires.

Quant au maire Claude Corbeil, alors que plusieurs Maskoutains se demandent s’il décidera de solliciter un troisième mandat, il préfère faire durer le suspense. « Je vous reviens après les semences », a-t-il lancé au COURRIER, se disant toujours en réflexion. Il faudra donc attendre quelque part en juin 2021 pour connaître ses intentions.

Prêt pas prêt, j’y vais

Pour plusieurs conseillers, le choix est déjà clair et net dans leur esprit. « La pandémie qui nous afflige tous m’a ralenti dans la réalisation de projets qui me tiennent à cœur », a commenté M. Thériault, qui espère donc pouvoir les poursuivre dans un second mandat. Élu pour la première fois en 2017, il juge avoir acquis durant les trois dernières années une expérience qui peut se révéler « profitable » pour la communauté.

Quant au doyen des élus, Bernard Barré, qui a fait son arrivée au conseil en 1988, le temps qui passe ne semble pas avoir affaibli sa détermination, lui qui sollicitera un dixième mandat consécutif. « J’aime me sentir utile et j’ai encore des défis à réaliser pour mon district », a-t-il livré, lui qui parle de la réalisation de la voie de contournement du boulevard Casavant, projet qui passerait notamment par la construction d’un nouveau pont enjambant la Yamaska, comme de son « fantasme ultime » en politique municipale. Il mentionne également le développement du parc de la Métairie parmi ses priorités, tout comme garder un œil sur les finances municipales.

Le représentant de Douville, André Beauregard, a lui aussi assuré avoir encore la passion qu’il faut pour poursuivre en tant qu’élu. « Il y a tellement de gros dossiers en cours que je veux être là dans le prochain mandat », a-t-il commenté, partageant sa fierté de représenter Douville et la Ville en général.

De son côté, Linda Roy, élue pour la première fois aux dernières élections, semble avoir eu la piqûre de la politique puisqu’elle est déjà certaine de se représenter à Saint-Thomas-d’Aquin. Même si elle juge avoir été très présente pour ses citoyens, à l’écoute et proactive à régler leurs problèmes, « il manque encore beaucoup d’amour à donner à Saint-Thomas-d’Aquin », a-t-elle exprimé. Plus précisément, elle compte continuer à plancher sur la sécurité routière, l’embellissement du quartier, la réfection des rues et « surtout ne plus jamais laisser Saint-Thomas d’Aquin dans l’oubli », a-t-elle commenté.

Pour le conseiller du centre-ville, la réponse a été spontanée : il sera à nouveau sur le bulletin de vote « parce [qu’il] aime ça », tout simplement. « Je sens que je suis à ma place et je veux continuer d’être là pour les gens moins favorisés », a livré Jeannot Caron.

Ceux en réflexion

À un an des élections, d’autres élus n’étaient toutefois pas prêts à se positionner en vue du prochain mandat. Pour Claire Gagné (Bois-Joli), ce choix ne sera confirmé que « quelques semaines avant le début de la prochaine campagne électorale » puisqu’elle préfère mettre toute son énergie sur le mandat actuel. « Je penserai donc aux prochaines élections plus tard », a-t-elle informé.

Sa collègue Stéphanie Messier (Saint-Joseph) indique aussi ne pas avoir commencé sa réflexion pour le moment. « Avec tout ce qui entoure la pandémie, il est plus difficile de prévoir à long terme », a-t-elle exprimé. Quant à Donald Côté (Sainte-Rosalie), il réfléchit toujours à la question, a-t-il mentionné. David Bousquet (Sacré-Cœur) et Annie Pelletier (Saint-Sacrement) n’ont pas répondu à notre demande.

Pas de partielle

Le siège laissé vacant à la suite du décès de Nicole Dion Audette (Hertel-Notre-Dame) sera par ailleurs comblé au même moment que les autres, en novembre 2021. En temps normal, une élection partielle aurait dû se tenir pour pourvoir le poste, mais la pandémie a considérablement ralenti ce processus. Rappelons que Mme Dion Audette est décédée en avril 2020, en pleine période de confinement. Le gouvernement n’a finalement autorisé les élections partielles que tout récemment, pour un scrutin prévu le 13 décembre, principalement pour les municipalités sans maire ou sans quorum, ce qui n’est pas le cas à Saint-Hyacinthe.

La décision de tenir au non l’élection revenait donc au conseil, qui a préféré attendre les élections générales du 7 novembre 2021, où les 12 sièges qui forment le conseil municipal (11 districts et la mairie) seront en jeu. D’ici là, les élus continueront de se répartir les dossiers qui concernent le district Hertel-Notre-Dame.

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