« Ce programme a pour objectif d’appuyer toute initiative qui vise à maintenir ou à améliorer la qualité de l’environnement dans les milieux naturels et les milieux de vie. L’appel de projets de 2024 avait pour but d’améliorer la connectivité sur le territoire », a précisé Simon Giard, préfet de la MRC des Maskoutains.

Le Comité de revitalisation de la rivière Chibouet (CRRC) et la Ville de Saint-Hyacinthe ont obtenu chacun 25 000 $. Dans le secteur de la rivière Chibouet, le projet consiste à donner forme à une grande zone boisée grâce à la plantation de 1 000 arbres. Cet espace permettra de créer une connectivité avec deux ruisseaux et leurs bandes riveraines respectives, afin de réduire la fragmentation des milieux.

Le CCRC couvre une superficie de 166,12 km2 qui recoupe les municipalités de Saint-Hugues, Sainte-Hélène-de-Bagot, Saint‑Eugène, Saint-Nazaire-d’Acton, Upton et Saint-Liboire. Le projet de Saint-Hyacinthe vise plutôt une portion de l’ancien terrain de golf de Douville (pas plutôt La Providence?). On y verdira le secteur où sera éventuellement développée une piste cyclable. La plantation d’arbres et d’arbustes permettra de créer une connectivité écologique dans un milieu urbain.

Le Comité de bassin versant du ruisseau Corbin (COBAVERCO), cours d’eau situé à Saint-Damase, a reçu 23 229 $ pour améliorer le couvert végétal sur une superficie de 0,55 hectare. Ce projet permettra d’augmenter de manière significative la biodiversité indigène et bonifiera également l’habitat des espèces riveraines.

Aussi, l’Association du mont Rougemont (AMR), qui inclut des résidents de Saint-Damase, a bénéficié d’une somme de 16 298 $ pour un projet qui contribuera à restaurer un site dégradé par la présence d’espèces exotiques envahissantes. Des arbres, arbustes et herbacées issus de la flore indigène locale seront plantés ce qui permettra de protéger l’intégrité du milieu.

La Municipalité de Saint-Simon utilisera la somme de 13 502 $ pour planter 52 arbres de trois espèces différentes entre un futur développement résidentiel et les étangs aérés afin de créer rapidement un écran visuel et d’améliorer la biodiversité du milieu.

Finalement, la Ville de Saint-Pie a obtenu 5515 $ pour améliorer la bande forestière le long de la rue Saint-Pierre. Elle entend planter 24 arbres d’essences variées afin de connecter les zones boisées de chaque côté du secteur industriel avec l’environnement immédiat où se trouve un boisé d’une bonne densité.

A.B.