À la séance du conseil du 4 octobre, les élus de la Ville de Saint-Hyacinthe ont cédé gratuitement le terrain qui s’étend sur une superficie de 7985,90 mètres carrés. Déjà la propriété de la Ville, la parcelle a une valeur de 910 300 $ selon le rôle d’évaluation. L’édifice sera situé entre les rues Gagnon et Millet, à l’intersection de l’avenue T.-D.-Bouchard.
« C’est non sans penser aux résidents du quartier et aux utilisateurs assidus de ce terrain que nous avons convenu de ce choix. Le surcroît d’élèves dans le secteur nord de Saint-Hyacinthe et le manque criant de places dans les établissements existants nous obligent à agir rapidement pour offrir un environnement d’apprentissage optimal à nos enfants. La sélection de ce terrain nous permettra de livrer ces places additionnelles dans un délai et à des coûts raisonnables », mentionne le directeur général du Centre de services scolaire de Saint-Hyacinthe (CSSSH), Jean-Pierre Bédard.
En juin dernier, le ministère de l’Éducation a annoncé le financement de cette future école primaire de 14 classes pouvant accueillir environ 250 élèves. En plus des 14 classes, l’établissement se composera d’un gymnase, d’une cour d’école avec modules de jeux extérieurs, d’un débarcadère et de stationnements pour le personnel. Le budget s’élève à 21,3 M$.
Cet été, la Ville et le CSSSH ont tenu plusieurs rencontres afin d’examiner les possibilités en fonction des critères imposés par le gouvernement du Québec. Le tout s’ajoute aux orientations du plan d’urbanisme de la Ville et à l’échéancier du projet. L’objectif est d’ouvrir l’école à la rentrée automnale 2023. Le choix s’est arrêté sur ce terrain même si cela signifie la disparition de deux terrains de soccer utilisés par les citoyens et les élèves de la polyvalente Hyacinthe-Delorme.
« Nous ne prenons jamais à la légère la décision de transformer un espace vert existant, ajoute le maire de Saint- Hyacinthe, Claude Corbeil. Dans ce cas-ci, nous y voyons cependant un intérêt d’offrir aux jeunes familles du territoire un milieu de vie intégré où sont dispensés des services de proximité. […] Le voisinage pourra aussi profiter, en dehors des heures de classe, d’une cour d’école nouvellement aménagée, ce qui vient, en quelque sorte, compenser la transformation de cet espace vert. »