29 septembre 2016 - 00:00
La Place Blanchet vendue, la clinique ira de l’avant
Par: Rémi Léonard
La Place Blanchet vendue, la clinique ira de l’avant

La Place Blanchet vendue, la clinique ira de l’avant

La Place Blanchet vendue, la clinique ira de l’avant

La Place Blanchet vendue, la clinique ira de l’avant

Le projet de polyclinique médicale prévue à la Place Blanchet a franchi une étape importante le 21 septembre avec l’acquisition de l’immeuble et de son quadrilatère, situés tout près de l’hôpital Honoré-Mercier. La transaction de 5,84 M$ a été conclue entre le propriétaire Yvan Larivée et la société Multi-Services Santé Richelieu-Yamaska, mise sur pied spécialement par la Fondation Honoré-Mercier pour gérer ce projet de clinique.


Son président Royal Lemieux, aussi vice-président de la fondation, s’active déjà pour préparer les plans et devis en vue de lancer les soumissions dans environ un mois, a-t-il indiqué. Une première réunion « préchantier » s’est d’ailleurs tenue le 28 septembre pour coordonner le tout.

L’échéancier présenté par la fondation à la fin août tient donc toujours la route, puisque l’agrandissement de la Place Blanchet par la construction d’un nouvel étage sera livré d’ici le 31 mai prochain, prévoit Royal Lemieux. En plus de respecter cette date, il s’est dit déterminé à ne pas dépasser le budget des travaux, estimé à 2,5 M$.

Les coûts d’acquisition des immeubles et des travaux sont assurés par Multi-Services Santé Richelieu-Yamaska grâce à un emprunt de plus de 6,5 M$ octroyé par la Caisse Desjardins de Saint-Hyacinthe. La société percevra cependant les loyers générés par ses immeubles récemment acquis – qui s’élèvent à 35 400 $ brut par mois – pour le rembourser.

Une clinique l’été prochain, une superclinique un jour

En laissant le temps aux nouveaux locataires de s’installer, une ouverture de la clinique pour août 2017 semble envisageable, a avancé Isabelle Doyon, la directrice générale de la fondation. Il s’agit comme prévu d’un groupe de médecine familiale et d’une clinique de radiologie, qui occuperont l’entièreté du nouvel étage.

La volonté d’ajouter plusieurs autres spécialistes du milieu de la santé, et ainsi créer une superclinique, est toujours présente, mais nécessitera un autre agrandissement, ce qui sera envisagé lors d’une seconde phase, qui n’est pas encore dans les plans pour l’instant.

Le docteur Gilles Brien, président de la Fondation Honoré-Mercier, a rappelé que l’objectif du projet est de soulager la pression sur l’urgence de l’hôpital en prenant en charge les patients sans médecins de famille. Plus de 40 % des personnes qui se présentent à l’urgence de l’hôpital ne sont pas des cas prioritaires et pourraient être traitées en clinique, a-t-il rappelé.

Il juge que la fondation joue bien son rôle actuel, mais qu’elle pourrait aussi se doter de nouvelles opportunités de financement. La création de Multi-Services Santé Richelieu-Yamaska, l’organisme sans but lucratif dont il est aussi vice-président, sert ainsi à jouer le rôle plus « commercial » en prenant en charge le projet de polyclinique, sans toutefois verser dans la « spéculation immobilière », a-t-il assuré. Tous les excédents tirés des revenus de location des immeubles achetés par Multi-Services Santé Richelieu-Yamaska seront en effet transférés à la fondation.

Si à Saint-Hyacinthe la fondation s’est peu aventurée sur ce terrain jusqu’à aujourd’hui, un modèle semblable existe cependant depuis 1989 à l’hôpital Maisonneuve-Rosemont. Sa fondation compte également son organisme parallèle à but non lucratif qui opère une clinique privée : la Polyservices Maisonneuve-Rosemont. L’inspiration est d’autant plus grande que la directrice générale actuelle de la fondation Honoré-Mercier, Isabelle Doyon, a aussi œuvré auparavant à la fondation de l’hôpital Maisonneuve-Rosemont.

image