Les délégués lui ont cependant préféré la candidature d’Alain Fortier, qui est président de la Commission scolaire des Découvreurs dans la région de Québec. Richard Flibotte a terminé en troisième position sur quatre candidats.
Il a aussi laissé le poste de vice-président qu’il occupait depuis six ans, mais demeure sur le comité de direction de l’organisme, en quelque sorte l’équivalent d’un comité exécutif puisqu’il est composé du président, de la vice-présidente et de sept autres présidents de commissions scolaires, dont M. Flibotte. C’est à cet endroit qu’il continuera à contribuer au sein de la fédération, a-t-il indiqué. « C’est un poste stratégique. Le comité de direction conseille la présidence et s’occupe de la gestion des affaires courantes de la fédération », a-t-il expliqué.
Même si l’expérience du président de la Commission scolaire de Saint-Hyacinthe n’aura finalement pas suffi à décrocher la présidence de la FCSQ, Richard Flibotte reste tout de même en terrain connu puisqu’en tant qu’ancien vice-président, il siégeait déjà au comité de direction.
Il est conscient que ce poste le plaçait comme le candidat de la continuité, mais il croit qu’au fond, les quatre prétendants au poste proposaient des orientations assez similaires. « La différence, c’est lorsque vient le moment d’orienter le ton et de mettre sa couleur », a-t-il analysé. Les quatre candidats sont tous présidents d’une commission scolaire.
Recoller les pots cassés
Après la « brisure » provoquée par le projet de loi 86 sur la gouvernance scolaire, la fédération devra maintenant s’appliquer à « rebâtir les relations avec les partenaires », prévoit Richard Flibotte. Il faudra aussi opérer une certaine réorganisation au sein même de la FCSQ, puisqu’il y a eu « beaucoup de mouvement » à la fédération à la suite de ce congrès, a-t-il spécifié. En plus d’Alain Fortier, qui succède à la présidence de huit ans de Josée Bouchard, Louise Lortie arrive aussi comme nouvelle vice-présidente.